Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 mai 2021 2 25 /05 /mai /2021 16:16

COMMENT...TAIRE

Lettre à mes frères Ministres Béti convoqués au TCS

Chers frères et sœurs Ministres,

J’ai appris qu’en compagnie de certains autres de vos collègues vous êtes convoqués au TCS. 21 membres du gouvernement! Une véritable pandémie. Pendant que les uns et les autres pavoisaient ou s’affligeaient sur vos divers futurs sorts, je me suis dit qu’il fallait vous écrire. Car, un frère est un frère. Il est comme le sang de la langue. On a beau le cracher, on finit TOUJOURS par l’avaler. Dit une sagesse de la forêt.

Cette nouvelle ne me fait pas ricaner. Elle est la pire injure infligée à une tribu. Elle nous couvre de honte. Je ne suis pas cynique au point de dire : « Vous méritez ce qui vous arrive ». Il serait naïf de penser le contraire. Cependant, au moment où l’épée de Damoclès pend au-dessus de vos êtes, je vous questionne :

1- Pouvez-vous regarder dans les yeux le peuple d’en bas et jurer la main sur le cœur que vous n’avez pas mis la main à la caisse de la Covid-19? Qui vous croira ?

2- Avez-vous été des exemples de probité ?

3- Est-ce la première fois que vous le faites? Mais avez oublié l’adage selon lequel : « Tant cruche va à l’eau qu’elle se casse » ?

4- Pourquoi depuis qu’on tire la sonnette d’alarme, vous n’avez pas changé de comportement?

5- Pensez-vous que c’est par acharnement qu’aujourd’hui vous êtes là où vous êtes convoqués?

6- Que signifie pour vous être ministre dans une république naissante et dans un pays pauvre très endetté?

7- S’il s’avère que vous avez mis la main à la cagnotte de la Covid-19, pensez-vous mériter notre compassion ?

Frères et sœurs Ministre du P O (Pays organisateur) si les accusations portées contre vous s’avèrent exactes, vous mériterez une triple condamnation. Pourquoi?

1- Une fois devenu Ministre qu’avez-vous fait de nos traditions ? Subitement certains d’entre vous sont devenus des Chefs traditionnels modernes! Vous êtes devenus l’alpha et l’oméga de tout dans le village, l’arrondissement voire la région.

2- Une fois Ministre qu’avez-vous fait pour mériter notre respect et la considération de la nation? Rien. Au contraire vous avez « travaillé » à saper tout pour vous hisser au-dessus de tous, sanctionnant ici, brimant là-bas et récompensant les vôtres.

3- Être Ministre ce n’est pas chanter « Ayop Ayop ». C’est avant tout mériter la confiance qui a été placée en vous. Savez-vous pourquoi vous avez été appelé à ces fonctions? C’était pour aider votre frère à accomplir sa tâche ? Mais qu’avez-vous fait? Vous avez fossoyé les entreprises d’État. Vous avez pillé et ruiné les espoirs de votre frère. Vous l’avez trahi. Aujourd’hui, vos erreurs retombent sur lui et sur une tribu. Vous avez compromis l’avenir du pays en condamnant la jeunesse à un avenir incertain.

4- Vous avez jeté l’opprobre sur une tribu. De sorte qu’aujourd’hui certains de nos concitoyens malveillants pensent à tort que Béti rime avec bêtise, gâchis, gabegie, jouissance et paresse. Oui vous avez terni notre image. Beti, Nti (Noble, altier, digne) est devenu Betit (les animaux). Cela est intolérable et impardonnable.

5- Pire. Prétentieux, présomptueux, il est arrivé à certains de vous de vouloir devenir Calife à la place du Calife. Cachant leurs forfaitures sous un jargon où, ils citaient le nom du Président à temps et à contretemps.

Je ne vous juge pas. Vous savez qu’il y a encore beaucoup de griefs contre vous. Je l’affirme et vous le savez. Voilà pourquoi concluant mon propos, je reprends à mon compte cette salutation à l’Empereur : « Salut César, ceux qui vont mourir te saluent ».

@Christophe Degaule, 2021,

Partager cet article
Repost0
23 novembre 2018 5 23 /11 /novembre /2018 23:43
Joseph Antoine Bell, candidat à la présidence

Élection à la Fécafoot

L’éternel candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de Football donne une conférence de presse dimanche 25 novembre 2018 à l’hôtel Djeuga Palace à Yaoundé. Certainement ce sera le lancement de sa campagne.

 

Le lancement du processus électoral à la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) est effectif depuis le 15 novembre 2018 avec l’organisation des élections dans les Ligues départementales de football. Le 27 novembre sera au tour des dix Ligues régionales de football. Et après ce sera les élections à la fédérale. Dans les starting-blocks plusieurs candidatures sont annoncées. En attendant leur officialisation, C’est l’ancien international camerounais Joseph Antoine Bell qui va lancer les hostilités. Après son échec en 1996 devant Vincent Onana parce qu’il avait refusé de corrompre le corps électoral, après 2015 lorsque sa candidature avait été invalidée pour des raisons fallacieuses de défaut de carte nationale d’identité pourtant versée au dossier, et l’ancien goal-keeper de la grand épopée de l’Olympique de Marseille, puis des Girondins de Bordeaux et puis de Saint-Etienne, n’a pas abdiqué, il entend jouer avec la prochaine élection à la présidence de la Fécafoot de 2018, son dernier match en la matière.

 

La reconnaissance internationale

Le double champion d’Afrique (1984 et 1988) va comme à chacune de ses candidatures avec les faveurs de la majorité de l’opinion publique, non votante malheureusement. Une popularité et une crédibilité qu’il a acquise depuis ses années de compétiteurs où il était dans tous ses clubs respectifs et à l’équipe nationale la voix des sans voix. Une stature très admirée à l’international, ce qui n’est pas le cas au Cameroun. Confirmant l’adage que nul n’est prophète chez soi. Pour preuve, le Comité exécutif de la Fifa réuni le samedi 28 octobre 2017 en avait fait membre de la Chambre de Résolution des Litige de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA), pour la période allant de fin 2017 à 2021. Une décision prise à la suite «des propositions» faites par les Confédérations membres et les associations de joueurs à travers la Fifpro. Mais aussi après une enquête de moralité menée par une agence internationale agréée par la Fifa.

Et pour cause, pour siéger dans cette instance juridictionnelle de la Fifa, il faut être réputé n’avoir aucun antécédent judiciaire aussi bien sur le plan civil que sportif. Mais aussi, avoir une crédibilité établie qui ne peut être prise à défaut. Dans le communiqué de la Fifa qui annonçait cette nomination, on peut lire : «La FIFA est convaincue que l’engagement de Joseph Antoine Bell contribuera fortement à l’efficacité et à la crédibilité déjà établies de cet organe décisionnaire de la FIFA». Ses proches n’en doutent pas. Lui qu’on dit avoir une expérience de haut niveau, une grande vision et un niveau intellectuel rare dans le monde du football professionnel. Cette nomination de la Fifa arrive quelques semaines après que le meilleur gardien africain du 20è siècle de la CAF ait été retenus dans le quota des anciennes gloires du football africain, invités par la Caf pour mener des réflexions qui ont abouti aux réformes engagées par le nouveau président de la CAF Ahmad Ahmad. Suivra sa nomination par la CAF dans le Comité d’organisation de la Can (Cocan) Total.

 

Adoubement de la présidence

Sur le plan national, il a été nommé en 2014 par le Président de la République Paul Biya comme membre du Comité interministériel de préparation des Can féminine 2017 et masculines 2019 que va abriter le Cameroun. Mais avant déjà, en 2013-2014, il a été fait membre de la Commission relecture des textes de la Fecafoot par la Présidence de la République. Ce serait alors peu dire qu’il n’a pas la reconnaissance de son pays. Pour autant, on ne peut pas faire abstraction du fait qu’il soit très combattu par certaines autorités sportives camerounaises qui ont peur de le voir briguer des fonctions plus importantes dans la gestion du football camerounais, notamment celle de président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Fonction qu’il tente de briguer depuis 1996. Mais depuis lors, des obstacles majeurs sont dressés sur sa route. Ces pourfendeurs sont même allés jusqu’à l’ostracisé.

L’une des rares autorités sportives à reconnaitre son expertise, c’est l’ancien Ministre des sports et de l’Education physique (MINSEP) de l’époque, Michel Zoa, qui avait obtenu du Premier ministère l’autorisation de le recruter comme consultant de ce département ministériel. Seulement, les combats qu’il a mené depuis ses années de joueurs professionnels (Marseille, Bordeaux et Saint-Etienne) et même chez les Lions Indomptables, notamment à la Coupe du monde 1990 et qui l’avait fait porter les oripeaux de rebelle, sont en train de lui donner raison. Tous les observateurs s’accordent à dire qu’il a toujours été avant-gardiste dans la dénonciation des maux qui gangrènent la gestion du football en général et camerounais en particulier depuis des décennies.

 

L’heure de la consécration

Et c’est à juste titre que la majorité des observateurs du football camerounais s’accordent à dire qu’avec la désignation par la Fifa d’un deuxième Comité de normalisation à la Fécafoot, énième structure de gestion provisoire à la Fécafoot, son heure avait. «Mais alors le vote n’étant pas populaire, les acteurs du football vont-ils regarder la direction qui leur est montrée ou ne vont voir que le doigt dressé», souligne Jean-Jacques, un de ses fanatiques. Surtout que S.M J.A Bell, 64 ans, Chef supérieur du Village Mouandè dans la Sanaga-Maritime ne considère pas cette nomination de plus comme une consécration mais comme une interpellation à toujours faire mieux pour mériter la confiance de la grande famille du football mondial et peut-être demain camerounaise. Surtout qu’il propose un nouveau contrat social à la grande famille du football camerounais : l’assainir des pratiques mafieuses, instaurer le respect des victoires dans les stades, réconcilier la grande famille du football, redorer l’image du football camerounais et le porter aux standards internationaux. Ce qu’il a pris comme leitmotiv : «Le Retour au foot» propre.

Mathieu Nathanaël NJOG

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 16:42
Construction du stade de Japoma, le compte à rebours

Course contre les délais                                           4 031

Le chantier de construction du complexe olympique de Japoma est effectivement lancé avec quatre mois de retard. Un défi que doit combler l’entreprise turque, Yenigun Construction Industry & Comm Inc.

 

Prévu pour durer vingt-quatre (24) mois et être livré quatre (4) mois avant le début de la Can 2019 que le Cameroun va arbitrer soit au mois de septembre 2018, le projet de construction du stade olympique de Japoma accuse quatre mois de retard. Suffisant pour justifier les inquiétudes qui avaient déjà gagné les observateurs avertis du sport en général et du football en particulier. Surtout après avoir été émerveillé parce que le Gabon a présenté comme richesse en infrastructures sportives lors de la dernière Can que  les Lions indomptables ont brillamment remporté. Au-delà de l’euphorie, les Camerounais sont revenus à leur triste réalité pour se demander si le Cameroun va gagner le premier défi, celui de construire des infrastructures sportives ultra modernes. Notamment avec l’achèvement des chantiers de constructions des Complexes sportifs  mirifiques  à l’instar de celui du stade Paul Biya d’Olembe à Yaoundé et le stade olympique de Japoma à Douala.

Pour les populations de Douala, la peur que ce projet soit du saupoudrage politique avec la signature en parallèle d’une autre convention avec les canadiens pour la réhabilitation du stade de la Réunification, s’est estompée avec le démarrage effectif des travaux réalisés par l’entreprise turque, Yenigun Construction Industry & Comm Inc. A 20 mois de la date de livraison de ce projet, le constructeur Yenigun Construction Industry & Comm Inc rassure : «Nous allons livrer le chantier dans les délais. A cet effet, nous allons faire travailler les équipes nuit et jour». Le seul tendon d’Achille est les éventuels mouvements d’humeur qui pourra venir des employés camerounais. C’est pourquoi dans les facilités sollicitées, le partenaire technique suisse a réclamé et obtenu le recrutement de 30% de travailleurs Camerounais.

Parce que pour l’aspect financier, il a été complètement réglé. A propos, le président de la République a signé le 20 février 2017, le décret portant ratification de l’Accord de prêt d’un montant de 114,3 milliards de FCFA, conclu le 02 novembre 2016 entre le Cameroun et la Turquie, via Eximbank. Ce jour-là à Yaoundé, le vice-président d’Eximbank-Turk, Alaaddin Metin et le Ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat), Louis Paul Motaze, avaient procédé à la signature de la convention de financement du projet de construction d’un complexe sportif à Japoma évalué à 140 milliards de FCFA. 75% est un prêt d’Eximbank-Turk, soit plus de 114,3 milliards de FCFA de l’enveloppe globale. La contrepartie de l’Etat du Cameroun, 15% du coût total du projet soit 24 milliards de Fcfa a été levée depuis septembre 2016 à travers un financement de la BGFI Bank.

Ces 140 milliards Fcfa va permettre de construire sur une superficie de 45hectares, un Complexe sportif olympique qui comprendra l’infrastructure principale qui est un stade ultra moderne de 50 000 places, un gymnase de 2 000 places, une piscine olympique de 1 000 places ; deux aires de sport aménagées, un terrain de Basket-ball, un terrain de volley-ball, d’un terrain de handball et de quatre courts de tennis, des parkings et espaces paysagers, une annexe de l’Académie nationale de football, un centre commercial,…Maintenant il reste simplement que lors de la descente sur le terrain de la mission d’inspection de la Caf à quatre mois du début de la Can que l’ouvrage soit entièrement livré. Qu’on ne connaisse pas les desiderata comme c’était le cas avec la construction des Stades de Limbé et de Koueghon de Bafoussam. Pis encore, les cas des stades omnisports de Yaoundé et Douala dont les œuvres additifs à l’ouvrage principale n’ont jamais plus vu le jour et même les stades proprement dit ont été achevés respectivement à 90% et 80%.

M.N.NJOG

Partager cet article
Repost0
14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 16:36
Yenigun Construction Industry & Comm Inc annonce l’arrivée de 80% des ouvriers turcs

Complexe olympique de Japoma  

L’annonce par le turc, chef du projet de construction du stade de Japoma, sur la chaine de télévision Equinoxe, du recrutement de seulement 30% d’employés camerounais dans un effectif de 1 200 travailleurs prévus a suscité un tollé au sein de l’opinion publique. Scandale.

 

Le 21 février 2017 une annonce à circuler sur les réseaux sociaux faisait état d’une offre de recrutement des jeunes camerounais aux différents postes allant d’ouvriers aux cadres supérieurs. Les qualifications suivantes étaient à pouvoir : Ingénieurs de génie civil, Architectes, Topographes, Electriciens, Chaudronniers, Maçons, Coffreurs, Ferrailleurs, Soudeurs, Plombiers, Agents d’entretien, Mouleurs, Agent QHSE, interprètes,…Disait-on cet offre venait de la société turque Yenigun Construction Industry & Comm Inc chargé de la construction du nouveau stade ultra moderne de Douala-Japoma. Pour certains, il ne s’agissait ni plus ni moins qu’un de ces nombreux canulars ou appâts des arnaqueurs qui circulent sur la toile. Pour les plus curieux dont la recherche d’un emploi est le sport le plus favori pour espérer mettre fin à leur vie précaire, ils ont tôt de répondre à cet appel offre pour s’en rendre compte qu’il s’agissait d’un recrutement réel. Depuis lors, le flux de transport en moto-taxi pour s’y rendre est devenu les plus importants. Permettant ainsi à ces transporteurs en motocyclette de faire de bonne affaire. En effet, l’entreprise turque Yenigun Construction Industry & Comm Inc adjudicateur du marché de construction du Complexe olympique de Japoma y a véritablement pris ses quartiers et a démarré discrètement les travaux de terrassement du site. Situé à 250 mètres de l’axe Douala-Yaoundé, sur la Nationale N°3, et à près de 1000 mètres du carrefour Yassa, les bureaux sièges du constructeur turc sont installés dans un immeuble de plusieurs étages jouxtant le site.

Entre vrombissement des pelleteuses et Caterpillars, tambourinement des marteaux, travaux de topographie, ballets des camions évacuant les tonnes de terre, il y a aussi un ballet de moto-taxis qui déposent à un rythme frénétique des jeunes hommes et femmes tenant dans leurs bras une chemise cartonnée dans lequel sont contenus leurs dossiers de candidatures à une des qualifications recherchées. L’accès au chantier et à l’immeuble siège est sous la surveillance des agents d’une société de gardiennage chargée d’assurer la sécurité des lieux. C’est même à l’un de ces agents de gardiennage qu’il revient de recevoir les dossiers sous lesquels ses bras vont très vite crouler en l’espace de moins de 30 minutes avant de les acheminer au bureau du turc chef de chantier. Pendant ce temps, des dizaines d’employés, les premiers recrus arborant chacun des casques, bottes et chasubles, s’y activent sous les ordres et la supervision des cadres supérieurs turcs. De quoi donner de l’appétit et faire rêver ces centaines de postulants. Un espoir qui s’amenuise de plus en plus. Ceci avec la déclaration faite par l’ingénieur et chef de chantier turc en début de semaine dernière, selon laquelle des 1 200 employés qui constitueront les effectifs des employés qui seront engagés dans ce projet de construction du stade olympique de Douala-Japoma, 300 seulement seront réservés aux Camerounais et 800 seront des turcs qui arrivent au Cameroun dans les prochains jours.

 

Espoir évanoui

Depuis cette déclaration, non seulement son auteur s’est rétracté, il ne parle plus à la presse, c’est un tollé général au sein des jeunes postulants et de l’opinion publique. Tous sont estomaqués d’apprendre que le gouvernement jusqu’à la plus haute hiérarchie de l’Etat ont signé une telle convention qui dévoile à suffisance que le Cameroun n’a aucune politique pour résorber le chômage. «C’est inadmissible ce que nous venons d’apprendre. La main d’œuvre sera exportée de Turquie au détriment de la main d’œuvre locale», déplore A. F. un jeune ingénieur des travaux publics qui est tout de même venu déposer son dossier. Une jeune ingénieure, elle aussi postulante pour un emploi dans ce chantier se dit meurtri par la place que le régime au pouvoir accorde à la promotion des produits de son système éducatif : «On nous vanter les filières professionnelles et les diplômes qui en résultent, nous nous y sommes engouffrés espérant que les emplois étaient garantis au bout il n’en est rien. On se rend compte que ce n’était que du vent, puisque le gouvernement ne fait rien pour les promouvoir, pourtant on ne cesse d’entendre que malgré que notre système éducatif a encore des lacunes, les diplômés camerounais sont très bien formés comparativement à leurs camarades de plusieurs pays subsahariens». Pour plusieurs économistes et critiques, c’est scandaleux que le gouvernement accorde toutes ces facilités dont a exigé le constructeur turc pour argue-t-il pour travailler sereinement. Particulièrement ce qui va arriver dans la constitution des effectifs. Qualifiant la situation d’aussi révoltante que le régime au pouvoir n’est pas à sa première forfaiture dans le cas d’espèce. En 2009 dans le chantier de construction du pipeline Tchad-Cameroun, la multinationale, chargé de réaliser le projet avait de manière ostentatoire exporté de la main d’œuvre en Philippine, Thaïlande pour les postes de chaudronniers, soudeurs,…au détriment de la main d’œuvre camerounaise.

Mathieu Nathanaël Njog

 


 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 16:24
Les Lions indomptables booste la visibilité Puma
Les Lions indomptables booste la visibilité Puma
Les Lions indomptables booste la visibilité Puma
Les Lions indomptables booste la visibilité Puma

Dossier équipementiers

Can Total 2017 - Guerre des équipementiers           

Après avoir dominé leur présence dans l’habillement des sélections africaines lors des Coupes d’Afrique des Nations, depuis une quinzaine d’années, les marques allemandes Puma et Adidas sont sérieusement secouées par des nouveaux équipementiers qui s’invitent dans ce marché afin de gagner une visibilité évidente.

 

Les éditions des Coupe d’Afrique des Nations (Can) se suivent et ne se ressemblent pas, autant sur les pays qualifiés que pour les marques qui figurent sur le torse des maillots des différentes équipes nationales qualifiées. Les grandes et petites marques se livrent la guerre pour être présentes lors de cette grande foire du football continental et évidemment gagner en visibilité. Lors de la 31è de la Can que vient d’abriter le Gabon du 10 janvier au 5 février 2017, Les marques allemandes aux trois bandes (Adidas) et au félin (Puma) étaient encore les plus représentatives avec respectivement quatre (04) et trois (03) sélections nationales habillées. Perdant ainsi une grande présence à cette compétition sportive la plus prisée du continent. Pour autant Puma compense cela dans une grande campagne de communication. Ce qui permet à la firme allemande permet de se faire voir et passé pour le soutien historique du football africain. Pourtant, même à la grande épopée de Puma sur le continent, ce n’est pas Puma qui sponsorisait le plus d'équipes en Afrique.

Son rival Adidas est partenaire de nombreux pays qui n'ont pas les moyens, mais ne le fait pas savoir. Adidas a ainsi un contrat très discret avec la Fédération africaine de foot, et est fournisseur de ce qu’on peut appeler des petites fédérations qui n'ont pas un sou et ne joueront certainement pas  la Can et la Coupe du monde de sitôt. Il y a encore quelques années, ces deux grandes marques habillaient la quasi-totalité des différentes équipes nationales qualifiées. Mais au fil des éditions, Puma et Adidas voient leur présence progressivement s’effriter. Ainsi, Puma qui était la marque d’accompagnement d’une dizaine de sélections africaines n’était présent lors de la dernière Can Total Gabon 2017 que sur trois (03) sélections africaines (Cameroun, Ghana et Côte d’Ivoire) avec lequel l’aventure dure depuis plus d’une dizaine d’années. Une représentativité qui s’était déjà affaibli lors de l’édition de la Can Guinée-Gabon 2013 où la marque au félin avait perdu ou mis fin à ses contrats avec cinq sélections africaines qualifiées (Afrique du Sud, Algérie, Togo, Burkina Faso) à la Can Guinée 2015.

Adidas avait ainsi saisi l’occasion du départ de Puma en Algérie pour s’arracher les Fennecs et être présent avec trois pays à cette 30è édition de la Can avec le pays organisateur, Guinée Equatoriale et la RD Congo. Un nombre qui a failli s’effriter lors de la dernière Can Total 2017 avec la non-qualification de la Guinée équatoriale. Mais au contraire, la marque aux trois bandes a agrandi sa présence avec un pays de plus par rapport à l’édition précédente, en habillant quatre sélections nationales. Ceci à la faveur de la qualification du Maroc et de l’Egypte, autrefois habillés par Puma. Mais aussi de sa présence sur le torse des Panthères du Gabon avec lequel il n’a pas un contrat formel, simplement que le pays organisateur avait choisi de se fournir chez Adidas. Dans cette guerre des équipementiers, Nike, une autre grande marque avait décidé de conquérir une part de représentativité dans le football africain. C’est ainsi qu’à l’édition 2015, Nike avait récupéré l’Afrique du Sud et la Zambie, alors détenteur du titre, autre fois habillés par Adidas et Puma.

Malheureusement, la marque américaine n’était présente à la Can Total Gabon 2017 parce que les pays avec lesquels il est en contrat n’ont pu qualifier leur équipe nationale. Dans cette bataille des grandes marques, se sont glissées comme des jeunes loups dont le nombre augmente de manière fulgurante et surtout en reprenant les contrats de certaines grandes sélections nationales africaines sur lesquelles étaient focalisées les attentions au regard de leur position de favori ou de leur remarquable parcours au premier tour. C’est le cas d’O’Neills, une marque irlandaise plus réputée dans le rugby qui s’appuie sur la RD Congo depuis 2015 comme son égérie sur le continent en remplacement de la marque Adidas.  La firme italienne Kappa avec sa technologie Skin qui  habile l’équipe de série A italienne Napoli a été présente à la dernière Can Total 2017 avec les Etalons du Burkina Faso autrefois habillé par Puma. Le Togo, un autre ancien partenaire de Puma s’est réfugié chez une autre firme italienne Macron Sport depuis la fin de l’année 2016. Les dirigeants de la fédération togolaise de football se disent à leur aise.

Certains pays brillent par leur instabilité en matière d’équipementier. C’est le cas de la Tunisie qui a changé trois équipementiers lors des trois dernières Can. A la Can 2013, c’était avec Puma que les Aigles de Carthage se sont présentés, deux années plus tard, lors de la Can 2015, c’est avec l’équipementier Burrda Sport qu’ils vont disputer cette compétition et lors de la dernière Can Total Gabon 2017 c’est avec l’équipementier et pas des moindre, Uhlsport que la Tunisie a disputé cette compétition continentale. A qui le tour ? Puisque certaines sources de le Fédération tunisienne de football confient que ce contrat a seulement une durée d’un an. Dans le même registre, le Zimbabwe a aussi fait preuve d’infidélité. Après avoir disputé les éliminatoires avec Joma, c’est avec l’équipementier le Singapourien Mafro que son équipe nationale s’est présentée.

 

Encadré

Les newcommen

D’autres autres Newcomen, sont les équipementiers Errea et Romai Sport, respectivement arborés par l’Ouganda qui faisait son retour dans cette grande compétition continentale et le Sénégal. La marque Emiratie Romai Sport qui remplace Puma, signe avec la Fédération sénégalaise de football pour habiller les Lions de la Teranga pendant deux ans (2017-19) pour un contrat officiellement déclaré de 400 000 euros (soit  327 millions de francs Cfa). Un montant qui ne prend pas en compte la fourniture des équipements. Largement en dessous de ce qu’offrait Puma, satisfait tout de même les autorités sportives sénégalaises au regard de la qualité des tenues qui ont été désignées comme les plus belles de cette dernière Can. Dans cette arène, deux équipementiers africains se battent aussi pour chercher leur place au soleil. C’est tout d’abord l’équipementier Franco-malien Airness qui est présent à la Can depuis 2015 avec le Mali et la Guinée Conakry. Faute à cette dernière de se qualifier pour la 31è édition que vient d’abriter le Gabon, c’est avec les Aigles du Mali que le franco-malien Malamine Koné, propriétaire de la firme africaine Airness a vendu son image dans cette foire du football africain. Notamment avec des nouveaux maillots baptisés «Madiba» en hommage à Nelson Mandela, le héros de la lutte contre l’Apartheid. Enfin, il y a eu le petit poucet de la compétition, l’équipementier Sénégalais Quelemes, certes basé en France, qui s’est incrusté dans cette cours des grand du continent en habillant la Guinée Bisau qui participait aussi pour la première fois de son histoire à une Can. Il faut dire que comme Qelemes, Après Romai et Mafro Sport étaient les trois équipementiers qui ont été exposés pour leur toute première Coupe d’Afrique des Nations au Gabon.

Mathieu Nathanaël NJOG

 

 

Partager cet article
Repost0
14 mars 2017 2 14 /03 /mars /2017 16:19
Le mystère sur les retombées financières de Puma

Cameroun  

La firme allemande va à nouveau gagner le jackpot en voyant une de ses trois équipes nationales qu’elle a sponsorisées dans cette Can Total 2017 remporter le trophée de la compétition.

 

Pour un équipementier, le plus important dans une compétition comme la Can n’est pas le nombre d’équipes sponsorisées, mais le nombre d’équipe qu’on aligne dans le dernier carré d’as. Et plus encore, d’avoir la sélection nationale victorieuse du trophée. Dans ce cas, contrairement à ce qu'on peut penser, il y a une exposition médiatique qui permet aux sponsors d'avoir une grande partie de l'exposition désirée. Pour cela, les firmes ambitieuses paient le prix. Avec la victoire du Cameroun à la Can Total Gabon 2017 et celle de la Côte d’Ivoire à la Can Guinee Equatoriale 2015, Puma gagne aussi la compétition que les firmes se livrent sur le plan marketing et de la visibilité médiatique.

Pour y parvenir, Puma débourse des montants importants. Il y a d’abord le contrat, les primes de performances et les primes du port de la marque afin d’éviter qu’un joueur porte maillot ou chausse un godasse différente. En mal de démarcation sur le marché occidental, Puma s’est depuis dix-sept ans lancé à la conquête de l’Afrique. Au moment où les fédérations africaines pour la plus part se contentaient d’acheter des équipements des firmes à qui elles offraient gratuitement une importante visibilité. Au point de devenir l’équipementier historique du football africain. Sponsorisant le ballon officiel des compétitions de la Caf et en habillant plus d’une dizaine d’équipes nationales. Alignant même, à certaines éditions de la Can une dizaine   de sélections nationales qualifiées.

Depuis deux éditions, d’autres équipementiers ont décidé de venir concurrencer Puma sur le continent. Réduisant considérablement  son nombre des sélections nationales sponsorisées. A la dernière Can total 2017, Puma s’est retrouvé aux côtés de «seulement» trois sélections ; - Côte d’Ivoire, Ghana, Cameroun. Non seulement c’est l’une de ses équipes nationales qui a remporté le trophée, mais encore, la firme allemande a réussi à aligner deux équipes dans le dernier carré : Ghana et Cameroun. Faisan ainsi du sponsoring gagnant. Comme à l’édition précédente lorsque les deux finalistes étaient vêtus de la marque Puma. Combien débourse l’équipementier Allemand sur chaque équipe nationale africaine ? Difficile de le dire. Les contrats sont disproportionnés. Tout dépend de : - la notoriété du pays dans le football continentale, - la cote de l’heure de la sélection nationale sur l’échiquier, - la notoriété de ses joueurs et stars dans les meilleurs championnats d’Europe.

 

Flou permanent

On sait ainsi que de 2000 à 2002, c’est la Côte d’Ivoire qui était la sélection africaine la mieux rémunérée par Puma. Avec une cagnotte officielle déclarée de 500 millions Fcfa. Pendant que le Cameroun se contentait officiellement d’un contrat expérimental sur la performance des Lions Indomptables. La Fécafoot se contentait de bénéficier d’un approvisionnement en équipement. Avec les victoires du Cameroun aux éditions de la Can 2000 et 2004, en plus de la médaille olympique aux JO d’Athènes, il y a eu une levée de bouclier pour clarifier ce contrat dont les discréditions révélaient l’inconsistance. C’est ainsi que lors du renouvellement du bail pour la période 2004 – 2008, le contrat qui était exclusivement en rédigé en allemand et sans l’inscription du moindre montant va passer à 500 millions Fcfa. Avec en option l’habillement exclusive des Lions indomptables et la recherche des matches amicaux de préparation. Les autres sélections nationales n’étaient pas concernées. Même si la Fédération réussissait soit dans leurs réserves, soit dans des deals avec le Directeur Afrique de Puma d’obtenir des approvisionnements spéciaux.

C’est lors du renouvellement du contrat pour la période 2009 – 2013 que la Fécafoot va obtenir une revalorisation plus consistante.  Officiellement le montant passe à Un (01) milliard Fcfa avec en option l’habillement de toutes les sélections nationales de football, la recherches des matches amicaux, le paiement des primes de performances et de port de la marque. Ces deux dernières options ont été obtenues par  la génération Mboma et Foé après avoir la Can 2002 menacé de mettre les sparadraps sur le logo de Puma. Ce qu’ils avaient déjà mises en exécution sur les maillots d’entrainements et de ballades. Des primes qui ne sont plus ni officiellement ni entièrement reversées aux différentes sélections nationales depuis l’après Coupe du monde Brésil 2014. Toutefois certaines indiscrétions, notamment l’audit de la gestion du comité de normalisation de 2013 en 2015, font état d’un montant qui s’élèverait à deux (02) milliards Fcfa. 500 millions seraient retenus par une société écran dite de négoce qui aurait joué une intermédiaire «fictive» dans le renouvellement de ce contrat. Une autre somme de 500 millions Fcfa serait reversée dans un compte en Allemagne au profit des différents présidents des exécutifs de la Fécafoot. Ce qui justifie la déclaration officielle de la somme de un milliard Fcfa.

Cette révision du contrat Puma est le fruit de la levée de bouclier des observateurs avertis des questions de sport.  Ils avaient dénoncé ce contrat l’éolien contrairement à celui plus prestigieux que les autres fédérations africaines avaient avec Puma, à l’instar de la Côte d’Ivoire dont le contrat est passé depuis de 500 millions Fcfa à près de deux (02) milliards Fcfa avec en option l’habillement de toutes les sélections nationales, la recherche des matches amicaux et de préparation, le paiement des primes des différentes qualifications,… ou le Sénégal dont le contrat a couru de 2014 en 2016, certes avec un montant en moins, mais avec en options habiller toutes les sélections nationales du Sénégal, les clubs de première et deuxième division et même les arbitres. Rendre opérationnelle le marchandising avec l’ouverture d’une boutique à Dakar où étaient vendus les originaux des maillots des Lions de la Teranga. En plus du paiement des mêmes primes.

 

Encadré

Mafia

C’est dire que c’est une grosse mafia qui se joue autour des contrats qui lient les équipementiers et les fédérations africaines de football. Certaines rumeurs entretenues dans les couloirs de Tsinga, font même état de ce que les présidents successifs des exécutifs de la Fécafoot bénéficient en guise de rétrocommissions de Puma une carte blue de police maladie afin de recevoir des soins dans les meilleurs hôpitaux allemands et même un avion médicalisé en cas de besoin si le bénéficiaire s’écroulait au Cameroun. Ceci peut expliquer pourquoi, l’entrée de la firme américaine Nike a été bloqué de quatre fers pourtant l’offre était plus alléchante que Puma proposait pour son renouvellement. «Mieux vaut un diable qu’on connait qu’un ange qu’on ne connait pas encore», lancent goguenards certains dirigeants de la Fécafoot pour justifier leur fidélité à la firme allemande Puma. Dans tous les cas, quelqu’en soit l’équipementier, il est loin de sortir perdant dans un contrat de sponsoring. Comme l’affirme Gérard Coudert, chercheur au Centre de droit et d'économie du sport : «Avant, pendant et après une compétition majeure, les équipementiers rentrent dans leur investissement à travers la vente de maillots».

M.N.N

 

 

 

Partager cet article
Repost0
8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 19:26

Blocage – Championnats d’élite         

Le président de la Fécafoot a convoqué, hier jeudi 24 janvier 2013, une réunion de crise pour lever le différend qui oppose le président de la Ligue de football professionnel et les président de clubs de l’Elite.

 

I- Vers un consensus de dupes

Au moment où nous allions sous presse, nous avons appris que l’issu de la réunion de conciliation organisée par le président de la Fécafoot a débouché sur des perspectives heureuses. Après un échange houleux, entre les protagonistes en conflit, avec le Général de corps d’armée Pierre Semengue, président de la Ligue de football professionnel (Lfpc), intransigeant ; et les présidents de clubs qui ont fini par faire leur mea-culpa, il a été arrêté que les championnats d’élite démarrent le 2 février 2013. Pour y parvenir, les présidents de clubs après plusieurs heures de débats ont accepté de se soumettre aux exigences d’un Pierre Semengue, resté intransigeant sur ses positions. Simplement, les présidents de clubs ont demandé que le Général-président leur accorde un sursis de deux mois pour qu’ils se transforment tous en sociétés commerciales. On en est à se demander si dans la perspective des prochaines élections des structures dirigeantes de la Fécafoot, Pierre Semengue ne s’est pas laissé prendre dans un piège.

Deux mois, une durée stratégique pensent certains observateurs avertis des questions de sport et de football en particulier.  Car après avoir débuté les championnats d’élites, il sera difficile pour la Ligue de football professionnel de décider d’exclure les clubs qui ne se seront pas conformés, aux prescriptions qui font l’objet de pomme de discorde. Pis encore d’interrompre la suite du championnat. Il n’est pas exclu que l’on s’achemine allégrement vers une tolérance provisoirement définitive. Ce d’autant plus que, deux mois plus tard, les championnats d’élites seront en pleine trêve de fin de la phase aller. Et à moins de deux mois de la fin du mandat impératif de Pierre Semengue. Lorsqu’on sait que la trêve du premier championnat professionnel avait duré trois mois, il est fort possible que les dirigeants des clubs soient préparés à accepter un arrêt de championnat pendant deux mois, si le président de la Lfpc s’entêtait à remettre au gré du jour ses exigences à problèmes d’aujourd’hui.

Ce d’autant plus que cela leur donnerait alors, le temps matériel pour organiser aisément les élections à la Ligue et débouter l’actuel président qui sera arrivé en fin de mandat non renouvelable. Surtout qu’en riposte à la décision du Général-président Semengue de reporter à une date ultérieure le démarrage du championnat préalable prévue le 26 janvier 2013, les président de clubs réunis au sein de l’association des clubs d’élite se promettaient de recueillir les signatures requises pour convoquer une assemblée générale et débarquer Pierre Semengue de la présidence de la Ligue. C’est dire que, ce dilatoire qu’ont usé les présidents de clubs pour obtenir de Semngue de revenir sur ses positions tranchées cache bien une anguille sous roche. Surtout que la Fécafoot à l’instar de toutes les autres fédérations sportives, sera en plein dans l’effervescence des élections pour le renouvellement de ses structures dirigeantes.

 

II- De quoi ont peur les présidents de clubs

Certainement, un stratagème que n’a pas perçu le Général-président Semnegue. Et ce ne serait pas une première qu’une trêve dure plus de deux mois, puisque la saison dernière la trêve du premier championnat professionnel camerounais a durée trois mois, à cause des revendications des présidents de clubs d’entrer en possession des subventions promises par l’Etat. Une attitude curieuse lorsqu’on sait que pour certains présidents de clubs d’élite qui étaient très proches du président Semengue, auprès de qui ils jouaient les conseillers, à l’instar de Franck Happi, président de l’Union sportive de Douala et vice-président de la Lfpc, soutenait mordicus que les Saos étaient le passage obligé vers le professionnalisme. «C’est la seule voie pour aller définitivement vers le professionnalisme. Je peux vous dire qu’il n’y a aucun club que nous allons rencontrer en Champions League africaine qui ne soit pas une société. En coupe des confédérations encore, vous pouvez trouver des associations. Mais en champions League, vous ne rencontrerez aucun club qui ne soit pas une société. Ce n’est plus possible parce qu’il y a un niveau d’exigences qui voudrait que çà se professionnalise. Et qui dit professionnalisation dit moyens. Qui dit moyens dit cadre juridique. Le bénévolat, le mécénat, çà peut exister maintenant, mais à faible échelle. Aujourd’hui dans le sport et dans le foot en particulier, les gens qui mettent les sous veulent savoir tout au moins que leur passion ne les ruine pas. Ils veulent que leur passion soit une passion adoucissante et pour cela, il faut que leurs jetons soient gérés à bon escient. Çà ne veut pas dire que vous allez gagner à tous les coups. Mais au moins, qu’on sache où va l’argent et que çà puisse rapporter le cas échéant.» Il est curieux de les entendre soutenir le contraire. On dirait des girouettes qui vont dans le sens du vent.

Pour comprendre ce conflit, il faut remonter au 14 janvier lorsque Le président de la Lfpc, Pierre Semengue et le Secrétaire général de la Fécafoot signe une circulaire, dans laquelle, les clubs des championnats professionnels ont l’obligation de se conformer aux dispositions de l’article 4 du règlement des compétitions tel qu’adopté par son Conseil d’administration pour le compte de la saison 2012-2013 sur la transformation des clubs professionnels en  société commerciale ; mais aussi et surtout que les fonctions dirigeantes soient dissociées, et exercées par des personnes différentes. Ne voulant pas se conformer à cette exigence qui obligeraient les dirigeants des clubs à se soumettre aux normes de gestion financière et administrative modernes ; notamment, la transparence dans la gestion, la certification des comptes,…dans un univers où ils on été habitués à l’opacité et à ne pas rendre compte comme c’est le cas avec les subventions perçues lors de la première saison professionnelle 2012, ils sont allés au clash. Initiant une réunion à Douala 48 plus tard pour obtenir rien que des droits et pas de devoir : la définition du quota de répartition des recettes additionnelles (70% pour les clubs et 30% pour la Lfpc) et la cooptation des représentants des clubs dans la gestion financière de la Lfpc…

C’est alors que dans une volte-face, le Général-président de la Ligue de football professionnel du Cameroun a, en  date du 18 janvier 2013, décidé unilatéralement de dénoncer les résolutions prises à Douala, 48 heures plus tôt. Et de reporter la date du démarrage des championnats de Mtn Elite One et Two à une date ultérieure. Du moins jusqu’à ce que tous les clubs mutent leurs statut en société anonyme à objet sportif. Faisant prévaloir, le cahier de charges de la Fifa. Ainsi pour soutenir cette volte-face, Pierre Semengue rappelle que la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a signé le 1er octobre 2011 avec la Fifa la déclaration révisée de Douala, qui stipule que : - les clubs Mtn élite One s’engagent à prendre la forme d’une société à responsabilité à objet sportif avant le début de la saison 2012-2013 ; - la Ligue en collaboration avec les clubs s’engage à l’élaborer les statuts standards pour les clubs de Mtn Elite One avant le début de la saison 2012-2013 ; - Chaque club Mtn Elite One s’engage à faire adopter ses statuts par son Assemblée générale avant le début de la saison 2012-2013 ; les clubs s’engagent à se conformer à un organigramme standard adopté par la Ligue ; - La Ligue s’engage à l’élaborer un nouveau standard contrat de joueurs professionnels et celui d’entraineur avant le début de la saison 2012-2013. Et qu’il n’entendait pas porter le chapeau de la non-atteinte de ses objectifs. Similaire à un échec. Comme ce fut le cas de la Fécafoot, lorsque la Fifa était arrivée au Cameroun pour évaluer le cahier de charges défini dans la déclaration de Douala de 2008.

Barthélemy Nzock, Source Aurore Plus du 25 janvier 2013

Partager cet article
Repost0
6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 18:31

Création – Anciens joueurs en mouvement                                 

Demain samedi 7 avril 2012 se tient les assises de la création d’une nouvelle organisation des « anciens » footballeurs. Le budget prévisionnel est de 4 070 000 Fcfa.

 

Un grand test de mobilisation pour les organisateurs de cette autre organisation des « anciens » footballeurs dénommé « Union des footballeurs camerounais ». Parmi lesquels on retrouve les anciens footballeurs radiés de la défunte Association des footballeurs du Cameroun (Afc) aujourd’hui, devenue Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc). Ceux là même qui avaient initié en 2009 une action de collecte d’argent pour organiser une assemblée général d’une Afc bis prévue pour le 30 mai 2009. Ils entendaient alors par cette action reprendre les rênes de l’Afc après avoir crée un bicéphalisme. Mal leur en a pris, leur opération machiavélique n’a pas prospéré en dépit du soutien tacite du secrétaire général de la Fécafoot.

Ainsi pris au dépourvu, les rats qui ont quitté le navire de l’Afc aujourd’hui Synafoc ont décidé avec l’onction de leur mentor de la Fécafoot de remettre ça en créant une nouvelle organisation des joueurs. Ils s’appuient sur la suspension avec effet immédiat de l’Afc des instances dirigeantes de la Fécafoot. Malheureusement, cette décision inique ne donne pas lieu à son remplacement pour deux raisons : D’un, la suspension même avec effet immédiat n’est pas un trait d’agrément comme corps de métiers à la Fécafoot, ce d’autant plus que cette suspension peut être levée; de deux que cette suspension ne saurait concerner le Synafoc puisqu’au moment où le comité exécutif de la Fécafoot prebait cette décision le 7 janvier 2012, l’Afc était déjà dissoute pour donner naissance au Synafoc.

D’autre part comme nous l’avion dit dans notre dernier post de clarification, les textes de la Fifpro précisent dans ses missions statutaires et principales qu’elle ne travaille qu’avec « les clubs indépendants, les agents et les associations nationales affiliées.» Tout en précisant que depuis 2006, « la Fifa à travers la convention de Barcelone signée avec la Fifpro, reconnaît comme seul représentant de joueurs au plan mondial que cette dernière association et sur le plan interne les associations et syndicats qui lui sont affiliés.» En clair depuis lors et en vertu de cette convention, l’Afc aujourd’hui Synafoc qui est officiellement membre de la Fifpro depuis 2002, est l’interlocuteur privilégié des footballeurs camerounais auprès de la Fifa, de la Caf et de la Fécafoot. A cet effet, elle est la seule organisation des footballeurs camerounais affiliée à la Fifpro qui a droit de siéger à la Fécafoot non par grâce au bon vouloir de l’instance fédérale du football camerounais, mais en raison de son statut de seul représentant au Cameroun des footballeurs reconnu par la Fifpro.

 

Finances

Où l’Union des footballeurs du Cameroun qui organise ce samedi 7 avril 2012 son Ag constitutive à l’Hôtel Mont-Fébé de Yaoundé a-t-elle trouvé de l’argent ? Il ne fait pas de doute qu’elle serait entièrement financée par la Fécafoot sous l’instigation du Secrétaire général de la Fécafoot. Pour preuve leur budget prévisionnel est de 4 070 000 (quatre millions soixante dix milles) Fcfa. Initialement prévue pour Douala c’est finalement à Yaoundé qu’elle va se tenir. Curieusement, c’est dans le même hôtel qui est partenaire de la Fécafoot pour toutes ses assises similaires que l’Ufc va tenir son Ag constitutive. Seulement, les membres du comité d’organisation que nous avons rencontré n’ont pas pu dire comment ils mobiliseront le budget prévisionnel. Certaines indiscrétions font état de ce que certains membres du CO véreux ont collecté des fonds comme en 2009 auprès de certaines personnalités sous prétexte de leur soutenir dans l’organisation de l’Ag. Vont-ils rendre gorge ?

Quelques grandes lignes de ce budget prévisionnel indiquent que les perdiems des délégués varient pour deux jours de 100 000 Fcfa pour les membres de l’Est à 260 000 Fcfa  pour ceux de l’Extrême-Nord. Les membres du Co (10) émargent en plus 250 000 Fcfa, les rédacteurs du procès verbal devraient recevoir 200 000 Fcfa. Pour la couverture médiatique 280 000 Fcfa ont été retenue. Les dépenses pour la distribution des courriers, le téléphone pour le CO, le Secrétariat, et le contact des délégués s’élève nt à 400 000 Fcfa (soit 100 000 Fcfa par rubrique).

 

Collectif de la presse intègre

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 18:31

Création – Anciens joueurs en mouvement                                 

Demain samedi 7 avril 2012 se tient les assises de la création d’une nouvelle organisation des « anciens » footballeurs. Le budget prévisionnel est de 4 070 000 Fcfa.

 

Un grand test de mobilisation pour les organisateurs de cette autre organisation des « anciens » footballeurs dénommé « Union des footballeurs camerounais ». Parmi lesquels on retrouve les anciens footballeurs radiés de la défunte Association des footballeurs du Cameroun (Afc) aujourd’hui, devenue Syndicat national des footballeurs du Cameroun (Synafoc). Ceux là même qui avaient initié en 2009 une action de collecte d’argent pour organiser une assemblée général d’une Afc bis prévue pour le 30 mai 2009. Ils entendaient alors par cette action reprendre les rênes de l’Afc après avoir crée un bicéphalisme. Mal leur en a pris, leur opération machiavélique n’a pas prospéré en dépit du soutien tacite du secrétaire général de la Fécafoot.

Ainsi pris au dépourvu, les rats qui ont quitté le navire de l’Afc aujourd’hui Synafoc ont décidé avec l’onction de leur mentor de la Fécafoot de remettre ça en créant une nouvelle organisation des joueurs. Ils s’appuient sur la suspension avec effet immédiat de l’Afc des instances dirigeantes de la Fécafoot. Malheureusement, cette décision inique ne donne pas lieu à son remplacement pour deux raisons : D’un, la suspension même avec effet immédiat n’est pas un trait d’agrément comme corps de métiers à la Fécafoot, ce d’autant plus que cette suspension peut être levée; de deux que cette suspension ne saurait concerner le Synafoc puisqu’au moment où le comité exécutif de la Fécafoot prebait cette décision le 7 janvier 2012, l’Afc était déjà dissoute pour donner naissance au Synafoc.

D’autre part comme nous l’avion dit dans notre dernier post de clarification, les textes de la Fifpro précisent dans ses missions statutaires et principales qu’elle ne travaille qu’avec « les clubs indépendants, les agents et les associations nationales affiliées.» Tout en précisant que depuis 2006, « la Fifa à travers la convention de Barcelone signée avec la Fifpro, reconnaît comme seul représentant de joueurs au plan mondial que cette dernière association et sur le plan interne les associations et syndicats qui lui sont affiliés.» En clair depuis lors et en vertu de cette convention, l’Afc aujourd’hui Synafoc qui est officiellement membre de la Fifpro depuis 2002, est l’interlocuteur privilégié des footballeurs camerounais auprès de la Fifa, de la Caf et de la Fécafoot. A cet effet, elle est la seule organisation des footballeurs camerounais affiliée à la Fifpro qui a droit de siéger à la Fécafoot non par grâce au bon vouloir de l’instance fédérale du football camerounais, mais en raison de son statut de seul représentant au Cameroun des footballeurs reconnu par la Fifpro.

 

Finances

Où l’Union des footballeurs du Cameroun qui organise ce samedi 7 avril 2012 son Ag constitutive à l’Hôtel Mont-Fébé de Yaoundé a-t-elle trouvé de l’argent ? Il ne fait pas de doute qu’elle serait entièrement financée par la Fécafoot sous l’instigation du Secrétaire général de la Fécafoot. Pour preuve leur budget prévisionnel est de 4 070 000 (quatre millions soixante dix milles) Fcfa. Initialement prévue pour Douala c’est finalement à Yaoundé qu’elle va se tenir. Curieusement, c’est dans le même hôtel qui est partenaire de la Fécafoot pour toutes ses assises similaires que l’Ufc va tenir son Ag constitutive. Seulement, les membres du comité d’organisation que nous avons rencontré n’ont pas pu dire comment ils mobiliseront le budget prévisionnel. Certaines indiscrétions font état de ce que certains membres du CO véreux ont collecté des fonds comme en 2009 auprès de certaines personnalités sous prétexte de leur soutenir dans l’organisation de l’Ag. Vont-ils rendre gorge ?

Quelques grandes lignes de ce budget prévisionnel indiquent que les perdiems des délégués varient pour deux jours de 100 000 Fcfa pour les membres de l’Est à 260 000 Fcfa  pour ceux de l’Extrême-Nord. Les membres du Co (10) émargent en plus 250 000 Fcfa, les rédacteurs du procès verbal devraient recevoir 200 000 Fcfa. Pour la couverture médiatique 280 000 Fcfa ont été retenue. Les dépenses pour la distribution des courriers, le téléphone pour le CO, le Secrétariat, et le contact des délégués s’élève nt à 400 000 Fcfa (soit 100 000 Fcfa par rubrique).

 

Collectif de la presse intègre

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 18:06

Interview – David Mayebi

 

David Mayebi, le président du Syndicat national des footballeurs camerounais (Synafoc) parle de la reconversion dans le dossier de la Rédaction de Cameroon tribune du lundi 2 avril 2012 sur le sujet : « Footballeurs, la vie après les stades.» L’intégralité.

 

Existe-t-il une vie après le football pour un joueur de football professionnel après sa carrière? En quoi peut consister la reconversion?

Bien sûr, il existe une vie après le football pour un joueur professionnel. Et  généralement les débuts de l'après foot, le jeune retraité les consacre à sa famille, c'est-à-dire, épouse, enfants, parents et parfois aux amis. N'étant plus soumis aux contraintes et exigences du football professionnel, le néo-retraité peut donc enfin se livrer certaines choses qu'il ne pouvait pas faire pendant qu'il était joueur. Comme par exemple, s'accorder de long moments de détente, les voyages et d'autres en profitent parfois pour se marier et faire des enfants etc. Quant à la reconversion elle consiste à changer d'activité  et ceci nécessite une préparation ou si vous préférez une formation. Il faut préciser que cette nouvelle activité peut être parfois liée au football, parfois pas. Je citerai ici, Thomas Nkono, Eugène Ekeke, Jacques Songo'o, Paul Bahoken et Isaac Bassoua qui se sont reconvertis dans le métier d’entraineur. Le Professeur Ama Pierre, qui fait dans la Physiologie du football, Docteur Ngalle Mbonjo dans la médecine. Dans l'administration du football on retrouve, Lea Eyoum Charles, Massing Benjamin, Daihirou Djintouing et Isaac Sinkot. Joseph Antoine Bell devenu consultant dans les médias et la liste est loin d'être exhaustive.

 

La vie après le football est souvent perçue avec beaucoup de crainte par les footballeurs, pourquoi?

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, car en bon compétiteur, le footballeur arrivé en fin de carrière, devrait pouvoir s'adapter à sa nouvelle vie comme il le faisait sur les pelouses, face à ses différents adversaires. En plus, la durée moyenne d'une carrière footballistique sans incident est de quinze ans pour les joueurs de champs et un peu plus pour les gardiens de buts, ce qui voudrait dire que le footballeur arrête sa carrière, à un âge relativement jeune et peut donc logiquement entrevoir avec optimisme un avenir dans une autre activité, ce contrairement aux autres professions où la retraite intervient quasiment au crépuscule de la vie. Toutefois, je suis d'accord avec vous qu'il arrive parfois, et ces cas sont de moins en moins nombreux, qu’un footballeur appréhende avec une certaine crainte sa vie après sa carrière. Mais vous conviendrez avec moi que de telles situations sont aussi vécues dans d'autres professions comme la douane, l'armée, la médecine etc. Et ceci n'arrive que lorsque le concerné n'a pas préparé sa retraite. Et justement pour que cela n'arrive plus aux footballeurs, le Synafoc à travers son département Reconversion aide ces derniers à mieux gérer leurs carrières.

 

A quelles difficultés font face les footballeurs durant leur reconversion?

Je dirai que les difficultés rencontrées durant la reconversion sont fonction du niveau atteint dans le football, la durée de la carrière, et parfois le niveau intellectuel. En fait, le footballeur auteur d'une brillante carrière et ayant bien gagné sa vie, rencontre généralement presque pas de difficultés durant sa reconversion. S'il fait face à une difficulté, celle-ci résiderait au niveau du choix de la nouvelle ou des nouvelles activités à mener, car il a l'embarras de choix face à la multitude d'options  qui  s'offrent à lui, ce grâce notamment à son glorieux passé de footballeur et à ses comptes bancaires. Il n'en n'est pas de même pour les footballeurs qui ont eu de courtes ou moins brillantes carrières, ceux-ci n'ont pas beaucoup d'alternatives en termes de choix d'activités. Mais il faut dire que la difficulté vitale dont les footballeurs font face durant leur reconversion s'articule sur deux points, le confort intellectuel et la capacité d'adaptation. Généralement dans la vie, lorsqu’on est un peu intelligent et qu'on s'adapte facilement, on a beaucoup de chances de réussir.

 

Au niveau du syndicat, quelles sont les actions qui sont menées pour faciliter la reconversion et la réinsertion professionnelle des joueurs?

Elles sont nombreuses. Déjà à la création de la défunte Afc , nous avons créé ce que nous avons baptisé, "la semaine du footballeur". Une sorte de plateforme pour sensibiliser les footballeurs à la pratique saine du football et à la reconversion. Sur cette plateforme on retrouvait des médecins, des avocats, des présidents de clubs, des agents de joueurs, des marketistes, des entraineurs, des administrateurs de football, des hommes d'affaires etc. Ce panel entretenait les jeunes joueurs sur la gestion de leurs carrières, tandis que les joueurs presqu'en fin de carrière recevaient des rudiments, afin qu'ils aient une vision plus large de la vie après le football. Ensuite, lorsque nous avons en 2008, construit "la maison du footballeur", notre siège à Yassa, nous avons créé tout un département exclusivement en charge de la reconversion, avec à sa tête un ancien lion indomptable, en la personne de Monsieur Beb Pierre dit "Solo". Nous avons signé une convention avec la fondation Cœur d'Afrique, de Son Excellence Roger Milla, pour la formation des anciens lions indomptables aux métiers d’entraineur, d’administrateur et d'officiel de football. Cette convention a déjà permis d'organiser deux stages d'instructeur Fifa en 2006 et 2010, des séminaires de formation des commissaires de matchs ayant permis à certains anciens footballeurs comme Edmond Enoka, Laurent Njiki et autres de devenir des commissaires de matchs de la Fecafoot, et à d'autres comme François Doumbe Lea, de devenir coordonnateur des matchs à Douala. Cette convention a aussi favorisé la nomination des anciens lions indomptables dans l'encadrement technique de nos différentes sélections nationales.  Nous citerons Ebwelle Bertin, Afaka, Mboyong, Ndip Akem et Meke Meke de regretté mémoire, entre autres. Notre Syndicat a également joué un rôle déterminant dans l'élaboration et la signature de la convention tripartite, Cnps-Minsep- et Fecafoot/Afc, qui permet aujourd'hui aux footballeurs de bénéficier d'une assurance sociale devant leur permettre d'avoir droit à la pension retraite à la fin de leurs carrières respectives. Nous citerons également comme actions par nous menées pour faciliter la reconversion et la réinsertion professionnelle des joueurs, l'adoption du statut juridique du joueur en 1996. Plusieurs autres actions sont en préparation au sein des différents services du Synafoc où travaillent au quotidien une vingtaine  d'employés simultanément à  notre siège à Douala et à Yaoundé où nous disposons depuis janvier 2012 d'une antenne régionale.

 

Réalisé par Steve Libam

Source Synafoc

www.afcamerounais.org

Partager cet article
Repost0