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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:36
L’activiste André-Blaise Essama obtient la pose d’un monument pour le héros national
L’activiste André-Blaise Essama obtient la pose d’un monument pour le héros national

Um Nyobe                                  

Le déblocage d’une somme pour aménager une place pour le héros national Um Nyobe et la réception de l’une de ses veuves par le président de la République le 20 mai 2017, donnent raison au combat mené par un anticonformiste.

 

Le document de synthèse des investissements validés par le Ministère des Marchés publics dans la région du Littoral pour l’exercice 2017 révèle à la page 22 poste 209 que le projet «d’Aménagement de l'esplanade devant recevoir le monument de Ruben Um Nyobe à l'avenue Um Nyobe (Ndlr Carrefour njo-njo» d’un montant de 15 millions Fcfa est en cours d’exécution. Le maitre d’ouvrage est la Communauté urbaine de Douala (CUD). Lancé le 28 février 2017, il a été attribué le 21 avril et la date de la signature du marché était prévue pour le 10 mai 2017. Le démarrage des travaux est prévu pour le 07 juin et la réception des travaux pour le 06 octobre 2017. Le monument de l’un des martyrs nationalistes élevés en 1994 par le président de la République Paul Biya au rang de «héros national» est déjà disponible. Il mesure 2,10 mètres, fait en bronze et laiton, pour un poids de 170 kilogrammes. Cette statue de Ruben Um Nyobè, le héros de la lutte pour l’indépendance du Cameroun a été fabriqué à l’aide d’une photo en noir et blanc. C’est l’œuvre du sculpteur Nsangou Amidou. Il a décidé de l’offrir en quasi-donation, en guise de réponse au combat que mène l’activiste André Blaise Essama pour l’élévation des monuments des héros nationaux en lieu et place des bourreaux coloniaux.

Ce combat va valoir à l’activiste anticonformiste André Blaise Essama deux condamnations à des peines d’emprisonnement ferme, respectivement de 3 mois en 2015 et au paiement d’une amende de 150 000 Fcfa ; et 6 mois en 2016 décidés par le Tribunal de première instance (Tpi) Douala-Bonanjo. Son délit : « destruction de biens publics ». Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (CUD)  accusent le concerné d’avoir détruit le monument dédié au Général Leclec. Le vendredi 30 septembre 2016, lorsqu’il sort de sa deuxième détention à la prison centrale de Douala, pour destruction de la statue du Général Leclerc. Il va afficher sa détermination à aller jusqu’au bout de son combat. «Je vais me donner quelques jours pour récupérer de cette épreuve où on se sort sans laisser des séquelles, après quoi je vais me rendre à la Communauté Urbaine de Douala pour demander l’insertion du monument de Ruben Um Nyobe dans la ville de Douala», déclarait A. B. Essama. En effet, l’activiste revendique la reconnaissance des grandes figures de l’histoire du Cameroun. Il dit prendre le chemin du combattant de Mboua Massok après avoir avec inquiétude constaté que les mairies n’accordent aucune place à la mémoire collective, singulièrement pour les Camerounais tués dans la bravoure en plein défense…

Il milite sans cesse pour la pose dans les grandes métropoles du Cameroun des monuments des héros nationaux, à l’instar de Ruben Um Nyobè. Parce qu’il souligne qu’aucune reconnaissance n’est faite pour magnifier leur courage. Paradoxalement les soldats et administrateurs coloniaux qui ne justifient pas leur statut, occupé de manière ostentatoire les place publiques pourtant ce sont des négrophobe ayant opéré des génocides pendant la période coloniale. C’est ainsi qu’il va, entre 2015 et 2016, à plusieurs reprises soit décapiter la stature du Général Leclerc, soit faire tomber de son piédestal le monument de la place du gouvernement que l’on nomme : «La statue du soldat inconnu». Des actes de « patriotisme » qu’il justifie : «Le Cameroun est dans un système de gouvernance où on honore nos bourreaux et on déshonore nos héros. Il faut que cela cesse. Je préfère comme tout Camerounais voir érigé en ces lieux ou la statue de nos héros nationalistes ; soit de nos soldats, sous-officiers, officiers et officiers supérieurs) tombés sur le champ d’honneur, singulièrement en ligne de front dans la lutte contre la groupe terroriste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord…pour ne citer que ce cas».

C’est ainsi qu’il va exploiter les dispositions des textes communaux pour adresser une demande à la CUD pour qu’elle indique tout simplement la place où devrait être placé le monument de Ruben Um Nyobe. Un choix qu’il explique : «A chaque peuple ses héros, et chaque nation ses fierté. Il était temps d’améliorer la politique mémorielle». Avant d’ajouter ; «Il fallait commencer par le père de l’indépendance». Et de conclure : «C’est après avoir rencontré les veuves Um Nyobe nées Ngo Mayag Marthe et  Ngo Ndjock Marie abandonné s dans le dénuement que j’ai compris qu’il fallait me battre même aux prix de ma vie». En recevant Mme veuve Um Nyobe Marie lors de la célébration du 45è édition de la fête nationale de l’unité du 20 mai 2017, le président de la République apporte aussi des bribes de réponse à mon combat.

Mathieu Nathanaël NJOG

 

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:31
«Il faut qu’on se focalise plus sur ce qui nous unis que ce qui nous divise»

Interview - Roland Kwemain

Agé de 46 ans, ce père de trois enfants réside dans la ville de Buea dans l’une des régions anglophones du Cameroun. Ancien directeur de la compagnie Air Afrique à 22 ans. En 2010, il est le premier Africain président mondial de la Jeune Chambre International. Expert en RSE et promoteur d’entreprises et membres des organisations professionnelles. Il est en ce moment PCA de Go Ahead Africa Ltd, un cabinet de formation  en leadership et management et d’une microfinance à Buea. 

 

1- Il est de notoriété publique que vous êtes de multiethnique et multilingue. Certes francophone à l’origine, vous avez fait vos études dans le système anglophone. Quelle a pu être votre motivation?

Vous me donnez l’opportunité de remercier mes parents qui m’ont offert l’opportunité d’avoir une éducation scolaire  bilingue. Il faut avouer que j’ai une bonne partie de mon enseignement primaire à Mutenguene. C’est une ville carrefour dans le département du FaKo. Mon papa étant, instructeur au centre d’instruction et d’application de la police à Mutengene de ses études. Après mon CEPE à l’Ecole francophone de Mutenguuene, je suis entré au lycée bilingue de Buea. Je pense que c’est de là que la pertinence, l’importance et surtout les perspectives de ce type d’études ont été perceptible. C’est ainsi qu’après trois ans d’étude au Lycée Bilingue de Buea j’obtiens mon BEPC, je suis allé faire le cycle secondaire au Lycée technique de Koumassi à Douala. Je dirai que oui que cette multiculturalité d’un enfant qui a  grandi à Mutenguene dans un environnement anglo-saxonne et va par la suite au lycée bilingue faire des études bilingues m’as beaucoup apporté. Il faut aussi rappeler que ma maman, certes originaire de l’Ouest est de culture anglophone pour être née à Tiko, y avoir vécu et grandi, nous a beaucoup aidé dans notre intégration. Je dirai que c’était une vision de mes parents et de mon papa surtout qui avait compris plus tôt que l’avenir devrait se jouer avec les enfants qui parlent facilement français et anglais. Je remercie mon papa

 

2-Par la suite, comment avez-vous compris le concept d'unité nationale?

Je crois beaucoup à la plus part d’union qui encourage l’union, l’esprit d’équipe et de collaboration. A l’instar de celle qui dit : « seul on va vite ensemble, on va loin ». L’objectif de notre pays, de notre continent et même de l’humanité c’est d’aller loin. Et si on veut aller loin, on doit développer l’esprit de coopération ? C’est dire si je suis très convaincu que c’est dans un Cameroun uni, où on respecte aussi les diversités, où on valorise les différences, on sera très forts. Personnellement, depuis 19 ans je me suis installé à Buea, J’ai été très bien accueilli par ce peuple Bakweri et par les anglophone, je suis convaincu que c’est en respectant les traditions des autres, la différence des autres, c’est en étant fier de qui nous sommes et en mettant en commun nos talents nos compétences, nos identités, et l’aspect unique de nos cultures que nous irons très loin. Il faut qu’on se focalise plus sur ce qui nous unis que ce qui nous divise. Ce qui nous unit est très fort. Je suis un adepte voire un apôtre de l’union dans le respect des unions et des diversités.

 

3-En avez-vous eu conviction? Autrement dit avez-vous été convaincu que c'est dans un Cameroun uni que le développement de ce pays devait et pouvait se construire?

(RAS déjà répondu ailleurs. Eviter la redondance)

 

 

4-La crise qui secoue les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest a-t-elle suscité un doute en vous? Ou alors elle vous renforce à l'idée que les Camerounais sont appelés à être à jamais à être unis?

Pour être très sincère, il faut dire que cette crise, déjà, on ne l’a pas vu venir, on l’a banalisé, on l’a simplifié évidemment par toutes les partie prenantes. Aujourd’hui je pense que la situation est très tendue, c’est pourquoi très humblement j’ai pris sur moi en tant que président de l’Association des Hommes capés du Cameroun qui est une association apostolique très engagée au niveau de l’église catholique du Cameroun de pouvoir poursuivre le dialogue. C’est dans le dialogue et rien que le dialogue et la justice sociale qu’on peut aboutir à une paix durable. Cela n’a pas bougé mes convictions sur la force d’un pays uni, mais cela a suscité des craintes et j’ai peur que les ennemis ou les adeptes de la division, la haine, la guerre et l’extrémisme puissent l’emporter. Vivement que le dialogue continue à s’établir au-delà des divergences sur la forme de la République, le mal être, la frustration des uns et des autres qu’on puisse trouver une plate-forme de conversations. Je suis sûr que tous ces enfants du Nord, Sud, de l’Est à l’Ouest, anglophones et francophone sont conscients des enjeux et en réalité veulent tout simplement le bonheur de tous. Il est important qu’au niveau de la démarche et de la stratégie qu’on puisse s’harmoniser. Il est aussi important que les hommes d’église puissent jouer un rôle important au niveau de la médiation. Car cela va faire depuis la fin du premier trimestre que nos enfants ne vont pas à l’école. C’est très difficile. Nous souhaitons de tous nos vœux que toutes les parties prenantes reviennent à la raison afin que le dialogue puisse primer. Parce que je suis convaincu que la paix est possible, mais la paix a pour condition sine qua non aussi la justice sociale.

 

5-Vous arrive-t-il de vous sentir exclus quelque part dans ce pays? Avez-vous jamais été rejeté?

Je dois m’estimer très heureux parce que je n’ai jamais eu le sentiment d’être exclu. Je crois avoir fait les dix régions et plus de trente de départements. En réalité je me sens bien partout. L’un de mes premiers projets était d’installer les centres multimédias dans les établissements scolaires au Cameroun. Nous avions bénéficié pour cela du partenariat de la Fondation MTN. Cela nous a permis de voyager énormément à travers le territoire national. Et en tant que président national de la Jeune Chambre International au Cameroun en 2006, cela m’a offert des opportunités de voyager dans presque l’ensemble du pays pour rencontrer les jeunes, les former, les encourager à être des citoyens actifs et à contribuer au développer de leur communauté et ensuite à s’engager à servir leur pays. Pendant tout ce périple j’ai toujours senti que j’étais partout chez moi.

 

6-Votre Culture anglaise vous a-t-elle profité de manière particulière? Comment?

Je pense que mon bilinguisme a été un atout au niveau de ma carrière internationale, notamment à la présidence de la Jeune Chambre Internationale où en ayant fait soixante-dix pays je vais me rendre compte l’anglais sera la langue la plus utilisée. Cela me permettra d’être efficace et d’être à l’aise.  C’est un élément très puissant d’un leadership: la confiance en soi. De même cela  a été aussi un plus dans les pays francophone parce que je me suis rendu compte que je n’avais pas besoin d’un traducteur. Je dirai même que le bilinguisme du Cameroun est une bénédiction et non une malédiction. Autant que les jeunes puissent capitaliser sur ce cadeau divin. Chaque Camerounais qui aura l’opportunité de  participer à une conférence internationale verra que nous sommes le centre des attentions. Nos frères d’Afrique de l’Ouest et de viendront vers nous pour demander de l’aide dans la traduction parce que nous avons la faculté de pouvoir nous exprimer en français et anglais. Sincèrement pour ceux qui n’ont pas compris les enjeux, il ne se fait pas tard. Mettons-nous à niveau, le gouvernement a beaucoup investi dans les centre linguistique pilote que je pense la nouvelle génération qui aspire à servir sur le plan national et international puisse sincèrement être bilingue. Le bilinguisme est un pilier sur lequel on pourra bâtir je pense la modernité et la prospérité de notre pays et surtout cet esprit du vivre ensemble.

Entretien réalisé par Mathieu Nathanaël NJOG

 

 

 

 

 

 

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:21
«Le campus de Logbessou est appelé à être le campus principal de l’Université de Douala»

Entretien  - Etoa François Xavier

Le Recteur de l’Université de Douala a accepté de répondre à nos questions pour aller au-delà de la cérémonie d’inauguration du campus de Logbessous.

 

Pourquoi cette inauguration alors qu’on est encore à mi-parcours des réalisations prévues par le projet initial ?

Dans le vaste programme que le Chef de l’Etat a engagé dans la modernisation de l’Université de Douala, le campus de Logbessou n’est que dans sa première phase. Or il était de bon ton que le Ministre de l’enseignement supérieur et chancelier des ordres académiques viennent inaugurer un établissement avec la sortie de la première promotion, comme le veut une tradition qui d’origine lointaine, notamment latine. C’était le cas avec la sortie de la première cuvée des ingénieurs de la Faculté de génie industriel et des médecins de la Faculté de médecines et des sciences pharmaceutiques. Si vous parlez de la complétude de cette première phase, je puis vous assurer que le Ministre de l’Enseignement Supérieur a déjà donné des orientations fortes et signé des accords pour que le grand marché des équipements modernes et de pointes soient obtenus et installés pour compléter ce qui existe déjà. On comprendrait que d’ici quelques mois tout sera bouclé.

 

Les complaintes des étudiants portent sur le fait que les ateliers sont vides et sont obligé d’aller faire les laboratoires de Ndogbong.

Qu’ils n’aient pas très vite en besogne. C’est déjà une bonne chose qu’ils aient des bases avec les anciens équipements. Lorsque les équipements sophistiqués, de pointes et de dernier cri vont arriver c’est alors que la phase d’adaptation de ces infrastructures. D’ailleurs avec les conventions que nous avons signées avec les entreprises pour une meilleure symbiose, certains bénéficient d’une meilleure immersion dans ces entreprises. Ce qui fait qu’ils comblent ce déficit qu’ils déplorent et par cet apport considérable d’une pratique plus professionnelle ce qui permet qu’ils soient très bien outillés. Comme l’a dit les doyens, c’est peut-être une faculté de nom, mais ce sont d’abords deux grandes écoles qui formes des ingénieurs et des médecins. D’ailleurs le témoignage du Directeur général d’Eneo en venant récompenser les jeunes technologues innovants à bien dit qu’un certain nombre de leurs cadres sont des produits de la faculté d génie industriel. Toutefois, on peut comprendre les récriminations des étudiants qui veulent davantage, plus et mieux.

 

Doit-on penser que d’ici la rentrée prochaine les ateliers seront équipés ?

Pour être honnête je ne peux pas assurer que ce sera fait d’ici la rentrée. Comme vous le savez il y aura des procédures. Il y a les exigences du ministère des marchés publics. Lorsque les procédures seront bouclées les fabricants seront en confiance pour nous faire tenir les équipements. Dire que ce sera en septembre ce sera faire dans la langue de bois. Avant septembre ce sera ne pas dire la vérité. Ce pourra être en fin d’année ou en début d’année prochaine. Ce qui est à notre niveau pouvoir nous nous efforçons de les réaliser. C’est le cas de la canalisation en eau. Jusqu’à il y a quelques semaines encore, le campus n’était pas connecté au réseau d’adduction d’eau. Ce qui est désormais fait.

 

Il y a une autre urgence c’est la voie d’accès qui est accidentogène, est-ce qu’il a des pourparlers avec la communauté urbaine de Douala ?

Comme le Ministre de l’Enseignement supérieur l’a bien rappelé, le Recteur est là pour trouver les solutions aux problèmes. Voilà pourquoi préalablement nous avons signé un contrat de transport des avec la société de transport urbain (Socatur) pour transporter les étudiants des campus de Bassa pour le campus de Logbessou. C’est pour juguler voire inhiber cette menace des accidents que pourrait faire face nos étudiants. Plus encore, le jour de la signature de cette convention avec la Socatur, le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala, Fritz Ntonè Ntonè a promis aux étudiants que des réflexions sont menées dans ses services compétents pour faire de cet axe l’une des plus fluides et des plus belles. En échangeant avec l’une des adjoint au délégué du gouvernement lors de cette cérémonie d’inauguration, elle m’a rassuré que les services compétents sont déjà penchés sur le dossier et que d’ici peu les travaux vont démarrer. C’est dire que cette préoccupation va aussi trouver une solution des prochains mois.

 

C’est un gros projet de 50 milliards Fcfa, au stade actuel, il a déjà consommé 17 milliards Fcfa. Comment comptez-vous, vous y prendre pour trouver les autres 33 milliards Fcfa qui permettront de boucler l’ambitieux projet ?

Ce qui relève de la compétence d’un recteur, je vais les prendre. L’université de Douala est aux campus étoilés dans le firmament de la région du Littoral. C’est ainsi que nous avons le campus de Yabassi où est logé la faculté des sciences halieutiques, le Campus de Nkongsamba où est logé la Facultés des Beaux-Arts, le nouveau campus de Logbessou que nous venons d’inaugurer avec ces deux facultés de médecine et sciences pharmaceutique et de génie industriel, vous avez les campus 1 et 2 de Bassa.  Vous voyez que dans cette constellation de campus de l’université de Douala avec l’appui de tout le monde, il va valoir mettre la tranche vie c’est-à-dire construire les cités universitaires. A cet effet, je suis en contact avec un opérateur économique qui se propose d’apporter des partenaires américains pour réaliser ce pan du projet dans un partenariat gagnant-gagnant. Evidemment sous le prisme de la formule BOT (Build operate and tranfer). Il y aussi la construction des aires de jeux. Pour cela il faut être créatif et même agressif dans la recherche des partenariats. A terme, le rectorat devra être délocalisé pour s’installer au campus de Logbessou. Jusqu’ici, nous sommes squatte encore à l’Essec. C’est dire que dans les prochaines années, le campus de Logbessou est appelé à être le campus principal de l’Université de Douala avec tout le confort qui va avec. Dans cette perspective nous allons travailler en étroite collaboration avec les autorités municipales de Douala 3è et 5è pour voir ce qu’il doit apporter pour le rayonnement de leur bébé.

 

Entretien réalisé par Mathieu Nathanaël Njog

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:17
Un complexe futuriste qui tarde à prendre sa dimensionUn complexe futuriste qui tarde à prendre sa dimension

Campus de Logbessou                      

Abritant la faculté de génie industriel et la faculté de médecines et des sciences pharmaceutiques, il se veut être le pôle scientifique et technologique de l’université de Douala.

 

Le campus de Logbessou fait étendre l’Université dans la ville Douala. Il permet de décongestion les Campus 1 et 2 de Bassa qui était arrivé à saturation. Les locaux offre un espace plus digne et plus confortable pour une vie en milieu universitaire. Le campus Logbessou s’étend sur un site de 132 hectares. Pour la phase 1 du projet consacré à la construction des infrastructures pédagogiques de la Faculté de Génie Industriel (FGI) et la Faculté de Médecines et des Sciences Pharmaceutiques (FMSP), seul 20 hectares ont été exploités ce qui favorise encore des immixtion des riverains ou des déguerpis qui résistent et se plaignent d’avoir été ignoré dans les indemnisations. Au total, cette première phase de réalisation représente un investissement de 17 milliards Fcfa du gouvernement via la coopération sino-camerounaise. «A terme, il y aura 50 milliards Fcfa d’investis pour finaliser tout ce qui est prévu dans la globalité du projet» affirme Jacques Fame Ndongo. C’est dire que le projet est loin d’être achevé. On peut le constaté avec la construction de la barrière qui est encore en chantier, les voies d’accès automobiles et voies piétonnières, parking, espaces verts, et divers autres travaux d’assainissement autours des bâtiments construits et des murs de soutènement qui sont encore en plein chantiers.

Comme va le reconnaitre le Recteur de l’Université de Douala, Pr. François Xavier Etoa, il faut créer sur le site du campus de Logbessou un véritable milieu de vie ou les infrastructures pédagogiques côtoient harmonieusement les infrastructures sociales qui font encore défaut telles que : - le restaurant et les cités universitaires, - le centre médico-social, les complexes sportifs et cerise sur le gâteau : le Rectorat. Preuve que les œuvres sont encore nombreuses et importantes les uns que les autres pour que la maquette initiale soit réalisée et donne à ce campus qui est prévu pour devenir le principal campus de l’Université de Douala, son allure futuriste. A cet effet, le recteur a lancé un appel à tous les promoteurs des travaux publics intéressés par les investissements concernant les infrastructures de la tranche-vie en milieu estudiantin, ses dispositions favorables pour des propositions de partenariat gagnant-gagnant sous la forme BOT (Buil operate and tranfer). Toutefois, la phase 1 du projet qu’accompagne le Programme d’appui à la composante technologique et professionnels (PRO-ACTP) dans ne perd pas de mine. Elle répond à la « dynamique de maximisation des infrastructures académiques et professionnels des université d’Etat en général et de l’Université de Douala en particulier, tel que défini dans la vision du Président de la République Paul Biya pour un enseignement supérieur capable de booster l'industrialisation du Cameroun à l'horizon 2035».

Malgré son accès difficile, sur un axe routier vétuste de l’ancienne route Douala-Yaoundé des années post indépendances, le campus de Logbessou est situé à 2 kilomètre du point kilométrique (PK) 14. Il est composé de trois grands blocs infrastructurels : - Le bloc infrastructurels abritant les ateliers industriels, est perché sur une petite colline est constitué de 7 bâtiments construits sur 800m2 et ayant une capacité de 7 597 places. Il reste encore qu’ils soient équipés – Le bloc infrastructurel abritant la FGI est constitué d’un amphithéâtre de 1 052 places, un bâtiment pédagogique de 2370 places, un bâtiment de laboratoire et de salles spécialisées de 2325 places, et un bloc administratif comprenant une bibliothèque de 4 744 places. – le bloc infrastructurel abritant la FMSP comprend un amphithéâtre de 850 places, un bâtiment pédagogique de 2695 places, un bâtiment de laboratoire et des salles spécialisées de 2651 places et un bâtiment administratif avec une bibliothèque et une morgue anatomique de 4 744 places. C’est dire que malgré quelques manquements pour satisfaire toutes les attentes, le Campus de Logbessou reste une fierté pour les étudiants des deux  facultés qui en font un le pôle scientifique et technologique de l’Université de Douala.

Mathieu Nathanaël NJOG

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:13
Jacques Fame Ndongo inaugure le Campus de Logbessou

Université de Douala                    

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur a présidé le jeudi 2 juin 2017 la cérémonie d’inauguration du Campus de Logbessou, le 5è de l’Université de Douala.

 

Six ans après la pose de la première pierre (en 2011), et presque 4 ans après la mise en fonctionnement (en novembre 2013), le Ministre de l’Enseignement Supérieur (Minesup) et Chancelier des ordres académiques, Jacques Fame Ndongo a inauguré le Campus de Logbessou. Le 3è campus dans la ville de Douala et 5è campus de l’Université de Douala. Une Université aux campus étoilés dans le firmament de la région du Littoral avec une constellation de campus dispersés dans les différentes villes de la région. Avec le campus de Yabassi où est logé la Faculté des Sciences Halieutiques, le campus de Nkongsamba où est arbitré la Facultés des Beaux-Arts, les campus 1 et 2 de Bassa, et le campus de Logbessou PK 17 où sont installés la Faculté de Médecines et des Sciences Pharmaceutiques (FMSP) et la Faculté de Génie Industriel (FGI). Faisant de ce campus, le pôle scientifique et technologique de cette université.

Pour le Pr. François Xavier Etoa, Recteur de l’Université de Douala, l’inauguration arrive au moment où les deux facultés voient sortir les premières cuvées des étudiants qui ont occupé ses bâtiments en novembre 2013. Une volonté de consacrer «à la veille tradition latine qui veut qu’une école de formation, en l’occurrence une Ecole d’ingénieurs ne soit inauguré qu’après la sortie de sa première cuvée.» Ces facultés ouvertes en décembre 2006 ont déjà écrit leur nom dans les entreprises et formations hospitalières. Avec les 1200 ingénieurs formés et 4 promotions de médecins déjà sortie du moule de ces deux grandes écoles appelées abusivement facultés. C’est pourquoi, il a profité de cette occasion idoine pour rendre un hommage mérité à ces prédécesseurs qui ont chacun œuvré en leur temps pour rendre ce projet concret avec l’accompagnement du Programme d’appui à la composante technologique et professionnelle (PRO-ACTP) que le Président de la République, Paul Biya a instruit la mise en place, afin d’œuvrer à la dotation des universités d’Etat des infrastructures de pointe.

Nous avions ainsi assisté à une sorte de réhabilitation du Pr Bruno Bekolo Ebe, présent dans la délégation du Minesup Jacques Fame Ndongo. Tous les deux étaient les principaux acteurs de la cérémonie de la pose de la première pierre en 2001. Qualifié d’ouvrier de la première heure de l’émergence du campus de Logbessou, Bekolo Ebe a solennellement été remercié pour toute la bataille menée pour y parvenir. Il en a été de même pour le Pr. Dieudonné Oyono qui a poursuivi l’œuvre en décidant d’affecter en 2013 les étudiants de ces deux facultés pour y suivre les cours malgré que les travaux dites de la première phase ne fussent pas achevés. «Ce campus de Logbessou matérialise la vision du Président Paul Biya dans la matérialisation de sa vision d’un enseignement supérieur capable d’impacter significativement l’environnement socio-économique en vue de l’émergence du Cameroun à l’Horizon 2035», affirme Jacques Fame Ndongo.

Permettant à ces premières infrastructures d’offrir aux étudiants de bonnes conditions de travail et aux enseignants, un cadre de travail qui incite à donner le meilleur d’eux-mêmes pour une formation de qualité des futurs professionnels de la santé et du développement industriel du Cameroun et de l’Afrique Centrale. Toute la formation à la FGI et la FMSP est strictement basée sur le système LMD.  La société Eneo s’est d’ailleurs satisfaite de la qualité des cadres (ingénieurs) issus de la Faculté de génie industriel qu’elle emploie. Bien que seules trois filières soient opérationnelles pour l’instant : - technologie de construction industrielle (TCI), - Hygiène, Sûreté et Sécurité Industrielle (HSSI) et Pêche Industrielle (PEI). Le campus de Logbessou devient alors un site plus approprié pour loger les professionnels de la santé de la Faculté de médecines et des sciences pharmaceutiques et les technologues de la Faculté de génie industriel.

Mathieu Nathanaël NJOG

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:08
Dangote Cement fait des efforts dans le respect des normes

Environnement                 

L’entreprise de production du ciment installé sur les berges du Wouri à Douala se dit en permanence préoccupée par la protection de l’environnement. 

 

En prélude à la journée mondiale de l’environnement qui se célèbre le 5 juin prochain, sous le thème « rapprocher les gens de la nature », l’entreprise du milliardaire nigérian a présenté mercredi 31 mai 2017 les efforts fournis dans le cadre du respect de l’environnement et de la protection de la nature L’évènement était baptisé « session d’information commune de Dangote Cement Cameroon (CCC), et le ministère de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded).» La cérémonie était présidée côté officiel par le Délégué Régional Minepded pour le Littoral, Sidi Bare, et côté privé par le Directeur des projets de Dangote Cement, Baba Abdullahi. En présence de de quelques associations écologistes « Club des amis de la nature » et de certains étudiants de l’université de Douala, le chef de département Hygiène sécurité et environnement, Joséphine Bekong, a présenté un exposé sur la politique environnementale de l’entreprise.

On retiendra que l’entreprise dès ses premiers jours a eu maille à partir avec les riverains du site, qui craignaient une extrême  pollution eu égard au type d’activité qu’elle a à mener. Mais dès 2013, un certificat de conformité environnementale a été obtenu du ministère de tutelle, qui garantissait que le cahier de charges  en la matière soit scrupuleusement respecté. A en croire Joséphine Bekong, l’usine est construite avec des équipements et des moyens de dernière technologie, qui allient performance, productivité et responsabilité sociétale, dont la protection de l’environnement est l’un des piliers.  Avec ces équipements par exemple, la poussière produite en abondance est entièrement récupérée et recyclée, les compresseurs sont enfermés dans un local qui neutralise complètement leur bruit, les déchets solides sont enlevés par une entreprise sous-traitante agréée par le ministère de l’environnement, deux balayeuses motorisées veillent à la propreté du site. Côté social, l’entreprise veille à la sécurité physique des employés en imposant des équipements de protection individuelle (Epi) au sein de la société, et à leur santé par la distribution mensuelle des forfaits médicaux et la prise en charge d’urgence par une unité médicale avec ambulance au sein de l’entreprise.

Bref, d’après l’exposé de Joséphine Bakong, tout est rose côté protection de l’environnement à Dangote : contrôle de la pollution de l’air, de l’eau, de la nuisance sonore, gestion de l’insalubrité et protection de la flore. Affirmations  confirmées d’ailleurs par le Délégué régional Minepded Sidi Bare, qui précise que «l’entreprise fait l’objet d’une inspection régulière, et que jusqu’ici elle est une référence en matière de protection de l’environnement.»   Une opération de reboisement était aussi prévue pour cette occasion, qui devrait permettre de planter 60 arbres sur le site, le chiffre 60 correspondant au nombre d’années de Dangote Aliko. De quoi atténuer un peu le réchauffement ressenti sur le site, qui jadis était un jardin verdoyant, connu sous le nom de Base Elf, mais qui aujourd’hui est devenu des blocs de ciment hostiles. Les associations de protection de la nature restent d’avis que les efforts fournis pour le reboisement par exemple ne peuvent compenser les dommages causés à la nature de ce site avec l’implantation des usines, dont Dangote n’est d’une d’entre elles. Avec le temps les revendications qui se sont calmées depuis, peuvent toujours reprendre.

Manfred N. Nkengni

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:07
Super U accusé de vendre des huiles non enrichies en vitamine ASuper U accusé de vendre des huiles non enrichies en vitamine A

Dénonciation           

Le Délégué régional du Commerce pour le Littoral vient d’être saisi par l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun.

 

Nous avons été informés de la saisine du Délégué régional du commerce pour le Littoral, Simon Omgba Belinga de ce que des huiles  végétales raffinées non enrichies à la vitamine A sont en train d’être commercialisés dans certains grandes surfaces. Super U est particulièrement mis à l’index par l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun (Asroc). Son dossier comporte outre la correspondance de la saisine, mais en outre des photos du rayon des huiles végétales raffinées prises dans la grande surface Super U. Mais aussi la facture d’achat datée du 25 mai 2017. Pour Jacquis Kemleu Tchabgou, ci-devant Président du Comité d'Orientation du Centre Technique Agroalimentaire du Cameroun et Secrétaire Général de l'Association des Raffineurs des Oléagineux du Cameroun, il a été frappé par deux violations élémentaires.

A savoir : « - Le non-respect du règlement technique NC77 qui fait obligation à tout producteur ou exportateur d’huile végétal sur le territoire camerounais d’enrichir ce produit de première nécessité à la vitamine A. – Le non-respect de la norme NC 04 qui fait obligation de l’étiquetage des denrées alimentaire préemballées». Auquel cas, les contrevenants tombent sur le coup de la résistance. Ce «qui n’est plus acceptable de nos jours», précise-t-il. Dans cette démarche citoyenne, Jacquis Kemleu Tchabgou sollicite l’intervention urgente de ses services compétents. Ceci dans la perspective de «la protection de la santé des consommateurs, de l’économie nationale et de l’environnement». Surtout que les industries camerounaises connaissent en ce moment une phase de grande production.

Son action a-t-elle permis une opération musclée? Ou alors la mèche a-t-elle été vendue par des agents véreux ? Difficile de répondre. Seulement, nous constatons toutefois que lors de notre passage les bouteilles d’huiles incriminées estampillées avaient disparu des rayons spécialisés aux huiles végétales raffinées dans cette grande surface mis à l’index. Le rayon des huiles végétales raffinées, situé en face de la caisse donnant sur la première porte de sortie et plus précisément à côté du réfrigérateur de la marque de boisson énergétique «Reaktor», est légèrement vidé. Comme s’il avait connu un destokage massif. Certains espaces sont vides. Les huiles importées estampillées «4 huiles» et vendues dans un conditionnement d’un litre avec un bouchon de couleur bleue et une l’étiquette de couleur violette labélisée U de la grande marque des hypermarchés internationaux Super U.

Les filles de rayons interrogés sur l’absence de cette huile sont dubitatives. «Chercher là-bas, voilà l’emplacement des huiles que nous avons, si vous ne trouvez pas c’est que soit le stock est fini, soit nous ne la vendons pas», réplique chacun des agents de rayons apostrophés. Sur le rayon des huiles raffinées et contrairement aux photos reçues de nos sources, les seules huiles végétales raffinées présentes sont : - pour les marques locales : Mayor, Azur, et le nouvel conditionnement de la Société camerounaise de raffinage Maya et Cie (SCRM). Pour les marques importées : Cœur de tournesol de Lesieur, et les huiles d’olives,… Face à cette dénonciation qui n’est pas l’apanage de l’hypermarché Kadji Square, on est à se demander si l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) et le Ministère du Commerce ont véritablement les moyens pour mener ce grand combat contre la spoliation quotidienne des  droits consommateurs.

Mathieu Nathanaël Njog

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:04

Port de Douala

Deux investisseurs étrangers sont aux abois. L’un est un Grec poussé à quitter le pays et l’autre est une multinationale ne s’est plus à, quel saint se vouer.

 

Le Directeur général du Port Autonome de Douala, Cyrus Ngo’o est crédité d’avoir impulsé un management moderne et porteur des espoirs pour des performances meilleures de cette institution. Seulement, il doit mener une grande opération de déminage sur la plateforme portuaire, piégée avec des mines essaimées par des réseaux mafieux qui se sont sérieusement ancrés sous l’ère de ses prédécesseurs. Notamment dans la gestion du domaine portuaire de l’Etat. Ce réseau met en mal les potentiels investisseurs et les investisseurs déjà en activités dans le secteur portuaire. Au moment où, le bilan des uns an du Forum International «Investir  au Cameroun», initiative d’attractivité des investisseurs étrangers initié et dirigé par le Chef de l’Etat, Paul Biya, en personne, n’est pas réluissante, une affaire cocasse agite le port de Douala. Sa particularité, c’est qu’elle sape tous ses efforts et tuent toute incitation des investisseurs.

Par des manœuvres dolosives, Bonos Angelos, le propriétaire de  la société Banos SA, de nationalité grec, installée sur 17 000 m2 du domaine portuaire a été contraint de quitter le pays sur la pointe des pieds. Depuis lors, des tentatives d’attribution peu orthodoxe et au forceps de cette parcelle se multiplient pour la rétrocéder à la multinationale Medlog, faisant dans les activités portuaires. (Transit, logistique, transport, aconage,…). Depuis 2015, la procédure de cette rétrocession aux allures maffieuses piétines, pourtant, il se susurre qu’elle a déjà dépensé plus de 500 millions Fcfa, à cette fin. Le 17 mai 2017, une descente musclée avec l’appui des forces de maintien de l’ordre aux fins d’une expulsion forcée n’a pas prospéré. Le conseil de la société Banos SA ; Me Alain Nguini s’y étant opposé. Non sans prévenir de l’éminence d’un drame qui pourrait survenir sur ledit site si les membres du réseau mafieux tapis dans l’ombre et dans les positions stratégiques du PAD s’entêtaient.

En effet, après avoir poussé à la cavale le PDG de Banos SA, le 13 juillet 1995, le DG du PAD de l’époque Emmanuel Etoudi Oyono signe une décision de résiliation de l’autorisation d’occupation temporaire, accordée en 1997 par Tchouta Moussa, alors DG de l’Office national des ports du Cameroun (Onpc). Seulement, cette décision s’adresse à Transport Banos et Cie. Une société de droit centrafricain. Une méprise qui fait dire à Me Alain Nguni que Transport Banos et Banos SA ne sont pas la même personne morale. «Qu’il est tout évident que c’est un faux ourdi pour tromper la religion du DG du PAD». Et d’ajouter que : «Ce n’est pas avec Transport Banos Sarl que le Pad est contractant, mais bel et bien avec Banos SA.» Par ailleurs, le contrat liant les deux parties précise en son article 15 précise que : «toute résiliation du contrat doit revêtir une ordonnance du juge des référés». Curieusement, le PAD à travers certains de ces cadres «véreux» multiplient des descentes inopinées au cours desquelles ils procèdent même à la fermeture illégale de ses portes.

Se refusant toute démarche à l’amiable à l’effet de faire respecter les droits de la société Banos SA Cameroun. Or lorsque Banos Angelos est autorisé d’occuper le site marécageux, il l’aménage, le viabilise et y construit en matériaux définitifs. Un investissement estimé à 65O millions Fcfa.  Cette situation a fait l’objet des requêtes adressées à toutes les autorités administratives pour prévenir de la menace qu’elle représenté. En ce moment, Me Alain Nguini a déposé une plainte en bonne et due forme contre le PAD pour trouble de jouissance et violation de domicile. Surtout qu’il y a différence sur la personne morale, confusion sur la société contractante, toute chose qui rend la décision inopposable à Banos SA. A cela s’ajouter encore un indice majeur de faux. La décision d’attribution du site à la société Medlog  par une autorisation d’occupation temporaire n°001-07-DG/PAD du 29 janvier 2017 est datée du 29 janvier, qui est un dimanche, un jour non ouvrable.

Mathieu Nathanaël NJOG

 

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:02

Performance

Le concept a été présenté au cours d’une journée thématique de la performance organisé le 31 mai 2017 à Douala.

 

L’offre de formation en renforcement des capacités des entreprises s’est enrichie par un nouveau concept que propose Thierry Nzhie : «L’excellence Opérationnelle et ses incidences sur les Organisations locales Publiques et Privées». Ce concept a été présenté au cours d’une journée thématique de la performance à Douala le 31 mai 2017 à l’hôtel Somatel. Le séminaire-atelier qui suivra du 19 au 23 juin prochain approfondira les notions d’Excellence Opérationnelle et fournira aux participants les outils pour améliorer la valeur particulière à offrir à leurs clients mieux que quiconque ! Ce séminaire-atelier sera animé entre autres par la Kaisen Institute (Organisation mondiale fondée au Japon) et l’ISPI (International Society for Performance Improvement) basée aux USA. Les organisations qui poursuivent une stratégie d’excellence Opérationnelle s’efforcent de fournir une combinaison de qualité, de prix, de facilité d’achat et de service qu’aucune autre organisation sur le marché ou leur industrie ne peut égaler.

Thierry Nzhie est le Président fondateur de Performax Foundation, spécialiste en Management des risques et de l’Amélioration des Performances, est à la base un ingénieur Polytechnicien en Génie Industriel. L’Excellence Opérationnelle qu’il propose, exige la mise en œuvre réussie d’un système d’exécution qui intègre efficacement et de façon transparente les quatre éléments constitutifs suivants : déploiement de la stratégie, gestion de la performance, excellence en gestion des processus et haute performance des équipes de travail. Dans l’environnement mondial et concurrentiel d’aujourd’hui et de demain, les organisations doivent repenser et reformuler leur approche de l’exécution afin de rester compétitives. L’excellence opérationnelle est l’initiative stratégique sous laquelle ce processus peut prendre forme. Elle permettra aux entreprises manufacturières et de service d’atteindre leurs objectifs stratégiques et opérationnels grâce à l’application innovante des principes, méthodes, outils et solutions d’excellence opérationnelle.

Bien que visant les  PME d’une certaine taille, les multinationales et/ou leurs filiales, l’excellence opérationnelle peut et doit intéresser toutes les entreprises et même les TPE, les Etablissements, voire les structures familiales. Cette innovante méthode gagnerait à être plus vulgarisée. Si le facteur limitant à cette vulgarisation est le coût de la formation, les entreprises peuvent s’associer pour y prendre part, ou inviter le promoteur pour une  formation au sein de la structure faisant ainsi participer la majeure partie de leurs cadres et/ou employés, elles peuvent aussi prendre en charge la multiplication des supports de cette méthode novatrice et efficace. Le coût en serait ainsi réduit.

Manfred N. NKENGNI

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8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 16:01
Inauguration orange maképé - Réactions

Minette Libon Li Likeng

Ministre des Postes et Télécommunications

«Orange Cameroun s’implante dans la durée»

Cet investissement montre qu’Orange Cameroun s’implante dans la durée. Ce n’est pas une entreprise qui vient pour partir. Cela atteste à suffisance des ambitions d’Orange Cameroun pour le développement du secteur des télécommunications dans notre pays. Le Gouvernement ne peut donc que féliciter chaleureusement les dirigeants du Groupe Orange, et de Orange-Cameroun, pour de telles performances dans un domaine aussi exigeant où la compétitivité est de rigueur, et qui ne laisse aucune place ni à l’improvisation, ni à l’attentisme. C’est ce genre d’entreprise que le gouvernement est heureux d’avoir et doit soutenir. L’objectif du Gouvernement camerounais est de favoriser l’éclosion d’un secteur privé dynamique, dont chacun sait qu’il contribue de manière déterminante à la création des richesses. L’économie numérique est un vaste chantier, il est stratégique et très déterminant dans le développement du Cameroun. Et il faut encourager le secteur privé de mettre la main dans la patte. C’est ce que vient de faire Orange Cameroun en investissant autant d’argent. Ces ouvrages au poids économique indiscutable, avec le nouveau siège social et le Data center de Orange Cameroun, qui sont inaugurés ce jour, marquent à n’en point douter la détermination de cette entreprise citoyenne, classée parmi les opérateurs majeurs de téléphonie au Cameroun, à tenir son rang sur la scène économique nationale, et dans le secteur des télécommunications en particulier. Ce faisant, Orange Cameroun réaffirme ainsi ses ambitions dans le domaine du Numérique. Le marché des communications mobiles et celui d’internet, socles du développement de l’économie numérique sont aujourd’hui les marchés les plus concurrentiels. Et pour l’Etat, il s’agit, tout en poursuivant la libéralisation du secteur, de préserver les obligations liées au service universel grâce à une régulation adéquate.

 

Recueillis par M. N. NJOG

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