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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 18:19

 Emploi

Le Fond nationale de l’emploi  a organisé mardi 24 novembre 2009 à Douala un séminaire sur les avantages et conséquences du processus de renforcement  du capital humain dans les sociétés.

 

Il n’est pas un secret de polichinelle que le facteur recrutement influence de manière significative le rendement dans toute entreprise.  C’est fort de ce constat que le Fond national de l’emploi (Fne) a organisé un séminaire sur le thème : «Le recrutement, une prise de risque  ou un investissement pour l’entreprise». Il était question d’explorer les contours de cette problématique dont l’incidence à une emprise significative sur les performances de l’entreprise. Paul Mouen-Njoh, directeur des ressources humaines au Groupe Cfao et modérateur des travaux a dans son propos liminaire situé l’importance de ces assises. «C’est un débat sensible et important pour la survie, la vie et la compétitivité de nos entreprises, car tout part de la qualité des hommes et par conséquence de la qualité des recrutements. La théorie ne peut se suffire, elle doit être mise en œuvre d’où la nécessite des spécialistes», dira-t-il.

Les intervenants Marlyse Tongo Douala Bell, consultant senior en GRH et directeur général du Cabinet Imca et Emmanuel Sidjui, enseignant à l’université de Douala en GRH ont exploré le tour de la question en ..., le processus théorique du recrutement ; la pratique du recrutement dans les entreprises avec ses contingences subjectives ; et les corollaires d’un recrutement raté. Pour arriver à la conclusion que les opérations de recrutement quelqu’en soit la méthode utilisé à un coût et de ce fait est un risque pluriel. Alors «le recrutement est bien loin d’être un jeu de hasard, c’est un investissement que le manager doit capitaliser pour ne pas obtenir des résultats néfastes», conclut Marlyse Tongo Douala Bell. Pour y parvenir, tous les maillons de la chaîne doivent jouer à merveille leur partition. Du manager qui définit la politique et décline la stratégie du recrutement, aux structures de recrutement ou tout autre recruteur, en passant par le responsable des ressources humaine qui a la lourde responsabilité d’élaborer le profil et surtout de rendre les conditions de l’offre attractives et avantageuses pour les potentiels talents qui ne postulent plus pour le poste mais pour un profil de carrière. «Un recrutement n’est pas un cadeau qu’offre l’employeur, mais un marché gagnant-gagnant. Le candidat vend son talent et l’employeur recherche une compétence pour son développement», précise Marlyse Tongo.

 

Ecueils

Toutefois, les opérations de recrutement restent émaillées de beaucoup d’écueil. Les participants ont relevé que l’exigence financière des cabinets de recrutement étant prohibitive,  les Pme disent ne pas toujours pouvoir se référer à eux. Mais les panélistes mettent cela sous le fait que les Pme ne sont pas structurées et cela se ressent dans les recrutements qui sont faits sur des bases familiales, ethno-tribales et les affinités. Mais les panélistes ont proposé au Pme pour éviter les investissements financiers des opérations de recrutements d’autres méthodes plus souples, tels que, les stages pré-emplois avec évaluation à termes, les partenariats avec les structures de formation ou s’appuyer sur le Fne. En revanche, lors des échanges, les recruteurs et organismes de recrutement ont aussi été accusés de faire dans la subjectivité. Ce que n’ont pas nié les panélistes. Marlyse Tongo a reconnu que très souvent à la fin des textes, les employeurs usent souvent de pression avec l’introduction des candidats qui n’ont pas soumis aux tests, ainsi la rétractation du manager en fin processus pour des raisons souvent fallacieuses. Tout compte fait, recommandation a été faite pour que le recrutement ne soit pas un échec. «Car l’investissement nécessite un retour sur investissement au cas contraire si le résultat n’est pas probant alors le recrutement devient un énorme risque », conclut Emmanuel Sidjui. Grande sera la satisfaction de Célestin Njipou, représentant du directeur d’agence Littoral du Fne du rôle joué par cette institution en initiant ce débat qui va permettre aux entreprises de se rapprocher des standards internationaux.

Mathieu Nathanaël NJOG, article publié dans Le Messager

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