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25 novembre 2009 3 25 /11 /novembre /2009 18:25

 Leadership - International

Le Camerounais est le premier noir et le troisième africain a être porté au sommet de cette organisation dont l’influence mondiale dans le domaine économique ne souffre d’aucune contestation. Il a regagné le Cameroun hier mardi 24 novembre 2009 par l’aéroport international de Douala. Où les jaycees de Douala l’on réservé un accueille féerique. Il attend d’être reçu dans les jours à venir par le président de la République dont il a reçu l’onction.

 

 

Le Congrès mondial de la Jeune chambre internationale (Jci) tenue à Hammamet en Tunisie du 16 au 20 novembre 2009 a regroupé 5000 délégués venus de 96 pays. Au cours des cinq jours de travaux, les jeunes citoyens actifs du monde entier se sont penchés sur la citoyenneté active. Avant de clôturer leur assises par l’élection dans la nuit du 19 au 20 novembre 2009, du Comité directeur mondial pour l’année 2010. Au cour duquel, le camerounais Roland Kwemain a été élu président mondial de la Jci 2010 par acclamation, après le désistement des deux autres concurrents au poste. Une victoire de la diplomatie camerounaise comme le reconnaît l’Ambassadeur du Cameroun en Tunisie. Et pour y parvenir à ce brillant succès, le gouvernement camerounais a déployé une forte mobilisation et un entregent remarquable auprès des missions diplomatiques accréditées au Cameroun.

Ce qui a justifié la présence dans la délégation camerounaise forte d’une cinquantaine de membres, des ministres des relations extérieurs, de la culture et du Commerce (chef de délégation), mais aussi des personnalités telles que le maire de Buea, la ville de résidence de l’heureux élu et de son parrain, James Onobiono. Depuis lors, les messages de félicitation fusent de partout. C’est le cas de Gilles Lewat, sénateur de la Jci. «C'est avec une réelle fierté que je t'écris pour te dire sincèrement félicitations pour ta brillante et fière élection au très prestigieux et élogieux poste de président mondial de notre noble organisation qu'est la Jeune chambre internationale.» Avant de lancer cet appel à tous les membres de cette organisation rassemblant de jeunes entrepreneurs et particulièrement ceux du Cameroun : «J'en profite pour appeler tous les amis sénateurs et Jaycees de tout bord à une véritable prise de conscience de ce que la Jci Cameroun est en train de devenir et en droit d'attendre comme attention et considération, sommes nous seulement prêts ou préparés à assumer notre nouvelle audience et notoriété? I hope so, please take care! »

Conscient de la lourde et très exaltante mission qui l’attend, Roland Kwemain dans son discours d’investiture et de programme, a placé son mandat d’un an aux destinées de cette organisation à vocation économique sous le signe du changement. «J’exhorte les membres de la Jci à être le changement positif qu’il souhaite voir dans le monde», a déclaré Roland Kwemain. Son plan d’action 2010 porte vers l’accomplissement des trois principaux objectifs, à savoir : - Une augmentation de l’effectif - Un repositionnement de l’Organisation à travers le marketing et la communication - Le respect et l’application des objectifs du millénaire pour le développement avec un accent particulier sur la campagne de moustiquaires imprégnés Jci.

 

Jeune très entreprenant

Le Camerounais Roland Kwemain est le premier noir, et le troisième africain après un tunisien et un mauritanien, à prendre en main les destinés de la Jeune chambre internationale. Agé de 38 ans, marié père de deux enfants, il est un expert en marketing et management. Il a reçu l’onction de la plus haute hiérarchie de l’Etat pour briguer la présidence de la Jci. A cet effet, le gouvernement a mis à sa disposition un passeport diplomatique et un soutien humain et financier conséquents. Né le 4 avril 1971 à Yaoundé, Roland Kwemain, est l’une fierté de l’Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) où il en sort avec une maîtrise en marketing obtenue à l’Université de Douala. Il va se voir confier la direction de l’Agence Air affaire Afrique (AAA) pour la Guinée Equatoriale à 24 ans. La faillite de cette compagnie aérienne l’amène à se lancer dans le management. Dès 1999, il monte l’Ong Adcome avec laquelle, il fait dans la promotion et la vulgarisation des technologies de l’information et la communication (Tic). Avec laquelle, il permet en cinq ans à 50 établissements secondaires et universitaires dans les dix régions du Cameroun de se doter des Centres multimédias avec le soutien financier de la Mtn Foundation. «Avec Adcome, nous sommes parmi les premiers à favoriser le développement communautaire à l’aide des technologies de l’information et de la communication et la promotion du leadership et des compétences entrepreneuriales», affirmait-il lors d’un de nos entretiens. Roland Kwemain est titulaire d’un diplôme de Responsabilité sociale et de développement durable  obtenu à la World Bank Institute. Ainsi qu’il est diplômé de la 18è Académie du Japon à Kobe, formateur certifié CNT, et diplômé IG, qui en fait un formateur international de la Jci.

Evidement, il adhéré à la Jeune chambre internationale en 2002 à Buea et va connaître une ascension fulgurante. Il occupe plusieurs postes de responsabilités, participe aux activités de cette institution aussi bien au niveau local, national qu’international. Directeur des formations à la Jci de Buea en 2003, il y deviendra secrétaire général et directeur marketing et de la communication en 2004. En 2005, il est fait vice-président exécutif de la Jci du Cameroun avant de devenir l’année suivante, le président national de cette organisation. Fort de cette assise nationale, Roland Kwemain va s’élancer vers la maison mère. Après avoir participé à six conférences régionales, onze conférences de Zone et cinq congrès mondiaux de la Jci, il s’imprègne de l’ampleur internationale de l’organisation. Ce qui l’amène à se faire élire vice-président de la Jci en 2007 à Seoul ; président du Conseil pour le développement de l’Afrique et du Moyen Orient (Amadec) en 2008 et vice-président exécutif en 2009. Il a la charge de l’Afrique  et du Moyen-Orient dont le soutien lui est d’emblée acquis. C’est ainsi que des pays comme le Nigeria, la Côte d’ivoire, le Burkina, le Mali, le Maroc, et bien d’autres mobilisent des fonds pour sa campagne, mais aussi pour que son mandat de président soit prospère. Il est aussi membre de la Fondation Jci et a été honoré du titre de Sénateur Jci sous l’immatriculation n˚ 67333. Il est un parfait bilingue, parle couramment anglais (sa mère étant de la région anglophone du Cameroun)  et français (son père étant originaire de la région de l’Ouest et plus précisément du département Ndé, partie francophone).

 

Fierté du Cameroun

Ce qui a fait dire au ministre Magloire Mbarga Atangana, le 5 juin 2009, lors de l’annonce de sa candidature à l’hôtel Mont Mfébé qu’il est un Lion Indomptable que le Cameroun jette dans l’arène avec le soutien du président de la République. Ce n’était pas vain au regard de cette brillante victoire qu’il est allé conquérir de haute lutte et qui en fait un ambassadeur mondial du drapeau national. «Maintenant, je voudrais interpeller la communauté économique nationale et même la communauté sociopolitique de m’accompagner c’est-à-dire, pouvoir mettre à ma disposition, tout le matériel qui me permettra de vendre le Cameroun. Je parlerai du Cameroun dans le monde entier, auprès de tous les grands du monde qui me recevront. Par ricochet, les médias internationaux le feront spontanément. Qui, mieux qu’un camerounais aussi haut placé sur l’échiquier international pour faire parler du Cameroun ?»  Quelle vitrine, lorsqu’on sait que la Jeune chambre internationale qui a été créée il y a plus de 65 ans aux Etats-Unis est une organisation à l’influence économique incontestable. Présente dans 120 pays, elle regroupe plus de 5 000 organisations locales de jeunes âgés entre 18 et 40 ans qui compte aujourd’hui plus de 200 000 membres dans le monde. Surtout qu’elle forme ses membres à devenir meilleurs en termes de leadership et d’intervention dans la résolution des problèmes de leur société respective. La Jci est fière d’avoir ses membres, dont certains ont occupé et occupe encore des postes importants dans plusieurs organisations internationales telles que l’Onu, et même dans les gouvernements de leurs pays. Plusieurs premiers ministres japonais et autres hautes personnalités américaines et mondiales sont passées par cette organisation. Au Cameroun on peut citer Ama Tutu Muna, ministre de la culture, Pokossy Ndoumbé, ancien délégué du gouvernement de Douala, Ngassa Happy, opérateur économique et sur le plan international on peut citer  Al Gore, ancien vice président des Etats-Unis et Koffi Anan, ancien secrétaire général de l’Onu … la liste est loin d’être exhaustive.

Ce qui frappe encore plus chez Roland Kwemain, c’est sa simplicité. Pour un homme qui a cette aura mondiale, il émerveille par sa disponibilité de répondre à ses interlocuteurs et à toutes les sollicitudes. Même pour les plus sceptiques qui y voient en cette organisation l’antichambre de la Franc-maçonnerie. Ce qu’il dément formellement avec force et arguments. «A propos de préjugés sectaires, je dois dire que les portes de la Jci sont ouvertes à tout le monde. La Jci est uniquement une école de volontariat, d’entrepreneuriat et de leadership. D’ailleurs, c’est grâce à ces séminaires, au leadership, où on apprend et cultive la confiance en soi, l’ambition de diriger que je suis arrivé là où je suis.» A cette arme de séduction, il faut ajouter «un caractère rassembleur d’un jeune leader qui a très vite affirmé ses qualités de manager », témoigne Christian Choupo, vice-président national. C’est pourquoi à l’endroit de la jeunesse il demande de rêver. «Le rêve est au commencement de toute chose. C’est vrai, que l’environnement dans lequel nous évoluons est quelque peu hostile, mais les jeunes doivent rêver, avoir plus de responsabilité sociale, se montrer utiles et entrer dans l’action. Ils doivent cesser de dire qu’il n’y a pas du travaille. Ça me fait mal d’entendre un jeune le dire, car pour eux, ne pas travailler, ça veut dire ne pas être embauché dans une grande société ou dans la fonction publique. Or, on doit être utile à sa communauté. Pour cela, il y a une voie formidable : le volontariat. C’est-à-dire, vous terminez vos études, et vous apprenez à vous prendre en main, et en faisant dans l’ingéniosité», conseille-t-il. Il prend l’exemple sur lui, en se souvenant lorsque après avoir achevé ses études universitaires, il a été engagé dans un cabinet de commerce pour parfaire ça formation. Et durant les 9 mois passé dans ce cabinet, il percevait une rémunération de 15 000 Fcfa. Une somme très inférieure aux 45.000 Fcfa de bourse que je percevais. « Mais Dieu sait le nombre de dossiers marketings importants que j’ai traités au sein de ce cabinet. Après, cela m’a valu un job important bien rémunéré dans une multinationale où 3 ans après je fus promu directeur», raconte-t-il.

 

Mathieu Nathanaël NJOG

 

Biographie

Né le 4 avril 1971

1991 : Baccalauréat en Marketing

1994 : Licence en Marketing

1995 : Sale manager à Air Affaire Afrique

1998 : Démission de AAA Guinée Equatoriale

1999 : Création Adcome

2002 : Affiliation à la Jci à Buéa

2003 : Directeur des formations à la Jci de Buéa

2004 : Directeur du marketing et de communication de la Jci de Buéa

2004 : Secrétaire général de la Jci de Buéa

2005 : Vice-président exécutif national de la Jci

2006 : Président national de la Jci

2007 : Vice-Président international de la Jci

rkwemain@adcome.net

 

 

 
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